Le Michoacan, pays des Tarasques

Publié le 7 Juillet 2011

Le Michoacan, le pays des Tarasques

 


 

 

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L’état du Michoacan est l’un des plus pittoresques du Mexique tant par sa variété de paysages que par son artisanat et sa culture.

C’est le pays des anciens Tarasques nommés maintenant Purépechas qui pratiquent encore leurs rituels colorés d’origine précolombienne.

C’est par la route des Milles cimes (Mil cumbres) qu’il faut de Mexico gagner Morelia, délicieuse capitale de l’un des plus beaux états mexicains.

Aux terres tropicales des basses altitudes succèdent des alpages parsemés de lacs montagnards et de chalets de bois évocateurs de la Suisse.

 

 

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Morelia, la capitale

 

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                                                                    Morelia : centre historique

 

 

 

Cette ville d’environ 628.000 habitants est située à une altitude de 1950 mètres, elle possède un climat doux variant de 14° à 18° toute l’année.

Morelia n’a rien à envier à une ville d’Espagne, elle est enchâssée entre deux montagnes aux couleurs changeantes.

Le nom de Morelia lui fut donné en 1826 pour honorer l’enfant du pays, le curé Morelos, un héros martyr de l’indépendance mexicaine.

Auparavant Morelia s "appelait Guayangareo puis Valladolid.

Cette jolie ville est construite en pierre rose qui lui donne son charme de ville coloniale.

Elle est classée au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO en 1991.

Dans cette ville, tout respire l’harmonie et le clame, le bon goût des vieilles familles créoles.

Les ruelles cordouanes se déroulent autour de la cathédrale de pierre rose coiffée d’une coupole d’azulejos et de deux tours baroques de 65 mètres de haut.

Elle domine le zocalo, place centrale où l’on flâne et croise de petits vendeurs sympathiques.

 

 

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                                           Cathédrale de Morelia

 

Quelques monuments à visiter

 

Le palacio de gobierno

 

Il est installé dans un ancien séminaire du XVIIIe siècle dans lequel étudiaient les révolutionnaires tels que Morelos et Ocampo.

A l’intérieur, il faut admirer 3 fresques colorées dues au peintre Alfredo Zalce et qui relatent des évènements de l’histoire du Mexique.

 

 

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Mexico, state of Michoacan, Morelia City, Palacio de Gobierno, Alfredo Zalce fresco

 

 

Le colegio San Nicolàs

 

Il est fondé au XVI e siècle et il fut la première université du continent américain. Des élèves célèbres fréquentèrent ses blancs : Morelos, Alfonso Reyes, Samuel Ramos, Diego Rivera, Ernesto Cardenal, Pablo Neruda.

La façade est néoclassique, l’intérieur est d’influence baroque.

 

 

Le palacio Clavijero

 

Ce magnifique ensemble abrite la bibliothèque de l’université du Michoacán, l’office du tourisme et des administrations de l’état. La cour est en pierre rose ornée d’arcades et d’une fontaine centrale octogonale de tradition castillane. Le monument est dédié à Francisco Xavier Clavijero qui se consacra à l’étude des sciences physiques et naturelles et qui mourut en exil à Bologne.

 

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                                                                               Palacio Clavijero

 

 

 

Le marché des friandises (Mercado de Dulces)

 

Juste derrière le palais Clavijero détour obligé des gourmands : friandises régionales, ate (aspic de fruits dégusté avec du fromage blanc), rompone, fruits de la région et aussi artisanat local des communautés indigènes du Michoacán font le bonheur des touristes.

 

 

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                                                           le marché des friandises

 

 

Le monastère Santa Rosa, les Roses

 

Il héberge un conservatoire de musique et il abrita la plus ancienne école de musique liturgique d’Amérique.

Dans le conservatoire se sont formés et se forment encore de grands maîtres.

C’est l’enceinte des célèbres enfants «  Les chanteurs de Morelia », groupe d’une grande qualité artistique de renommée nationale.

Dans le monastère est installé également le Museo des Estado, inauguré en 1986 qui présente trois sections : archéologie, ethnologie et histoire. On y trouve d’importantes collections archéologiques, des céramiques et des bijoux.

 

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                                                                Las rosas

 


 

La maison de la culture de Morelia ( Convento Del Carmen)

 

Elle est construite en 1596 : on y trouve des peintures de célèbres maîtres et des expositions temporaires.

 

 

 

 

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                                                                  ex-convento del Carmen à Morelia

 

 

 

Casa natale de Morelos


C’est son ancienne maison natale qui abrite une bibliothèque et des peintures d’Alfredo Zalce.

 

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                                                        museo natale


 

Casa de las artesanias

 

Cette casa abrite l’un des aspects des traditions populaires du Mexique : l’artisanat du Michoacan qui est l’un des plus riches du pays. C’est un musée et une boutique d’art populaire.

 

Museo D' arte contemporaneo

 

S’y trouve un ensemble d’oeuvres de Zalce ainsi que d’autres artistes contemporains. L’édifice est dété du 19e siècle et d’influence française notable.

 

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ruelle-de-la-romance.jpg                                                               ruelle de la romance

 

 

 

 

 

Spécialité culinaire

 

 

A Morelia la spécialité est l’enchilada de plaza, au fromage avec pommes de terre, carotte, oignons, piments accompagnés de poulet bouilli.

 

 

Papillons monarques

 

 

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J’ai déjà diffusé un article assez riche sur les papillons monarques , vous le trouverez ici : l

 

 

Les pt'ites bêtes du Mexique sur cocomagnanville


 

 

PATZCUARO ET SON LAC


 

L’influence des subtiles et artistes indiens tarasques qui peuplaient la province et plus particulièrement les rives du lac de Patzcuaro a contribué à cette douceur ambiante.

 

Patzcuaro ou le » monde de l’obscurité »

 

C’est  un centre cérémoniel des Purépechas ou Tarasques, l’un des principaux sites touristiques du Mexique, perché à 2140 mètres d’altitude, c’est aussi l’un des villages les plus typiques du pays, un joyau de l’urbanisme espagnol avec un plan de ville en damier mettant en valeur ses plazas historiques, les maisons rouge et blanches caractéristiques, les constructions en brique sèche et les allées de pavés ronds.

La ville est toute imprégnée des signes évidents des cultures indigènes.

C’est à Patzcuaro que se rencontrèrent André Breton, Léon Trostky et Diego Rivera pour rédiger «  Pour un art révolutionnaire indépendant ».

 

A voir :

 

 

 

 

 

place2_vasco_quiroga_patz.jpg                                                        Patzcuaro : plaza Vasco de Quiroga

 

 

 

-         Plaza Vasco de Quiroga : l’une des plus belles d’Amérique


-          Museo d’artes e industrias populares : avec une collection de laques de cèdre «  maque » et de céramiques


-          El Sagrario ( le sanctuaire) : les travaux commencés en 1693 se sont terminés deux siècles plus tard


-          Basilique de Nuestra Señora de la Salud : édifice religieux le plus important de Patzcuaro


-          Plaza Gertrudis Bocanegra ou plaza Chica : à proximité du marché d’artisanat et de denrées alimentaires typiques


-          Casa de Los onces patios (la maison des onze cours) : admirer le travail des artisans qui fabriquent des couvertures et des châles au métier à tisser

 

 

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                                                                            El Sagrario

 

 

 

 

casa--des-11-cours.jpg                                                          Casa de los onces patios

 

 

Pátzcuaro est réputé pour ses rituels funèbres qui existaient bien avant l'arrivée des Espagnols. Indigènes et religieux ont conservé l'illumination et la décoration des tombes ainsi que les offrandes de nourriture qui constituent une sorte de communion. La fête des Morts ressemble ici à un carnaval où la mort n'est pas l'adversaire de l'homme mais son partenaire de jeu. Le Mexicain s'en amuse avec une délicieuse ironie, beaucoup d'humour et de sarcasmes. Pour cette fête, les Indiens Purépechas colorent le bourg avec les traditionnelles brassées de fleurs : crêtes-de-coq et cempasúchils. Ces fleurs orange qui ressemblent à des zinnias étaient considérées, au temps du Mexique préhispanique, comme la fleur des âmes mortes. Les festivités commencent dès le 31 octobre sur la place Vasco de Quiroga. A ne pas manquer mais réserver votre hébergement et transports longtemps à l'avance !

 

 

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                                                            rue typique de Patzcuaro

 

 

 

 

Lac de Patzcuaro

 

 

 

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C’est le lac le plus célèbre du Mexique, il est très fréquenté par les touristes qui viennent contempler les barques des pêcheurs indiens avec leurs filets semblables à des ailes de papillons.

Le lac est envahi de roseaux qui le condamnent d’année en année, la déforestation a entraîné une baisse du niveau de la nappe phréatique.

Les pêcheurs déploient leurs filets en forme de papillons tout en orchestrant leur action pour attirer les touristes.

 

 

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JANITZIO et les îles du lac de Patzcuaro

 

JANITZIO , « cheveu d’épi de maïs »

 

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                                                                         village de Janitzio

 

 

 

 

 

 

La communauté indigène y habite en conservant ses coutumes comme la veillée de la nuit des morts. La vue panoramique sur le lac et les îles est exceptionnelle par beau temps.

 

 

PACANDA , « pousser quelque chose dans l’eau »

 

Elle est de forme circulaire et se trouve au milieu du lac. Les habitants pratiquent l’agriculture. La lagune intérieure est magnifique, on y trouve la carpe et le canard source alimentaire.

 

 

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                                                      Les îles de Patzcuaro

 

 

YUNUEN, « moitié de lune »

 

La végétation est toujours verte, les constructions typiques, l’embarcadère pittoresque, les maisonnettes indigènes qui surplombent le lac contribuent à donner tout son charme à cette île.

 

 

 

 

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                                                          Les îles Tecuana et Yunuen

 

 

LOS URANDENES, « uranden : cuvette »

 

Trois îles entourées de canaux de toute beauté, réserves du poisson blanc que l’on retrouve dans la recette  traditionnelle de poisson blanc trempé dans l’œuf et frit à l’huile d’olive avec de l’ail et les charales en apéritif, petits poissons frits, également en soupe.

 

TECUENA, « bon miel »

 

La plus petite île du lac, endroit paisible qui invite au repos avec une belle vue sur le lac.

 

 

Rayonner dans le Michoacan

 

 

 

 

TZINTZUNTZAN, « l’endroit des colibris »


 

Capitale de l’ancien règne Tarasque, ces indiens qui parlent une langue musicale qui n’est pas apparentée au nahuatl mais au Maya.

A voir la zone archéologique de Tzintzuntzan, composée d’une grande plateforme rectangulaire en forme de terrasse soutenant 5 yacetas, pyramides à gradins.

 

 

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                              Tzintzuntzan: village et pyramide

 

 

 

SANTA Clara del Cobre, élu village magique en 2010

 

Je retiens le » museo del cobre » présentant de belles pièces en cuivre, les artisans de la région  étant mondialement connus pour leur adresse consacrée au travail du cuivre.

 

 

 

 

 

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URUAPAN

 

C’est la deuxième ville la plus peuplée du Michoacán, célèbre pour ses excellents avocats ( à consommer) dont elle est la capitale mondiale.

 

 

 

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                                                       Champ d'avocats à Uruapan

 

 

L'avocat sur cocomagnanville


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                                                             Uruapan

 

 

Au loin le volcan Paricutin dont je vous parle sur l’article consacré aux volcans :


Balade au pays des volcans sur cocomagnanville


 

Uruapan, c’est " l 'endroit où tout fleurit " selon la traduction du vocabulaire Purépecha, c’est aussi le berceau de la laque, dû à sa production de tasses, masques et objets en bois décorés avec cette technique qui remonte à l’époque précolombienne et qui consiste à recouvrir chaque pièce d’un mélange d’huiles végétales et animales  additionné de minéraux pulvérisés qui en séchant fournissent une surface dure et lustrée.

La ville recèle de magnifiques monuments que je ne peux détailler plus à même sur cet article.

 

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                                                        Uruapan : la maison la plus étroite ( dans le livre des records)

 

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                                                 Marché artisanal d'Uruapan

 

 

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Parc National “Eduardo Ruiz”:

 

C'est l'unique parc national à l´intérieur d'une ville au Mexique. Le fleuve Cupatitzio y prend naissance. Cupatitzio veut dire en langue purépecha, "fleuve qui chante". Ce fleuve est connu pour la beauté de sa flore, ses eaux cristallines et pour la légende de "La Rodilla del Diablo" (le Genou du Diable) que les enfants de l´endroit racontent. C’est un modèle d’architecture paysagiste par ses chemins ombragés, ses ponts, ses cascades et ses parterres de fleurs.

 

 

 

 

A visionner pour la détente et l'antistress......testé pour vous !!

 

 

 

 

PARACHO, le village des guitares

 

 

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                                                      Paracho

 

 

Perché à 2200 mètres d’altitude, le village tire un légitime orgueil des violons et guitares qui sortent des ateliers des luthiers et qui sont mondialement reconnus.

En août a lieu la « feria nacional de la guitarra »

Dans les ateliers sont également fabriqués des violoncelles, des contrebasses, des mandolines et des objets artisanaux en bois, meubles, jouets, et masques.

 

 

 

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                                                            Paracho : atelier de guitare

 

 

Danses et costumes du Michoacan

 

 

 

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Et retrouvez les Purépechas sur cocomaganville : Mexique: les Nahuas, les Purépechas et les Lacandons

 


 

Caroleone

 

 

Source : rêve mexicain, livre perso

 


Rédigé par caroleone

Publié dans #ABYA YALA, #PACHAMAMA, #Mexique, #indigènes et indiens, #Patrimoine mondial

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