Carlos Fuentes le vieux gringo est mort

Publié le 16 Mai 2012

Voilà, j'ai appris cette triste nouvelle sur le blog de mon petit papy et comme j'avais écrit un petit article au sujet de Fuentes lors de mon année du Mexique je viens lui rendre un dernier hommage .

 

Voici le lien vers l'article :

 

 

 

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Carlos Fuentes sur cocomagnanville

 

Et puis, l'annonce de sa mort dans le grand journal du Mexique

 

Caroleone

 

 

 

 

« L'amour, c'est oublier maris, parents, enfants, amis, ennemis. L'amour, c'est éliminer tout calcul, toute préoccupation, tout pesage du pour et du contre. »

 de Carlos Fuentes (Diane ou la chasseresse oubliée)

 


 

L’écrivain Carlos Fuentes est décédé

 


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Le président du Mexique, Felipe Calderon, a salué le “Mexicain universel” et écrivain Carlos Fuentes, mort ce mardi à l’âge de 83 ans. Il avait gagné le prix Cervantes 1987.

L’écrivain mexicain Carlos Fuentes est décédé ce mardi à Mexico, à l’âge de 83 ans. Le président du Mexique, Felipe Calderon, l’a annoncé sur son fil Twitter.

“Je regrette profondément le décès de notre estimé et admiré Carlos Fuentes”, un écrivain décrit comme un “Mexicain universel” par le président dans l’un de ses courts messages.

Selon la presse locale, Carlos Fuentes serait décédé de problèmes cardiaques dans un hôpital du sud de la capitale mexicaine.

Son roman Terra Nostra avait obtenu en 1977 le prix Romulo Gallegos, la plus haute distinction littéraire d’Amérique latine. Rendu célèbre par des romans comme Le chant des aveugles, Peau neuve, La tête de l’hydre et Le vieux gringo, Carlos Fuentes avait reçu en 1987 le prix Cervantes pour l’ensemble de son oeuvre. Il a également écrit pour le cinéma et pour le théâtre.


Source – AFP

 

Qui est Carlos Fuentes ?

Membre du Parti communiste, proche de Fidel Castro avant de s’en éloigner après l’incarcération du poète Ernesto Padilla en 1971, Carlos Fuentes est connu pour son regard aiguisé sur la société mexicaine contemporaine. S’il n’a jamais été lauréat du prix Nobel de littérature, ce diplomate et fils de diplomate avait été couronné en 1987 par le Prix Cervantes, la plus haute distinction de la littérature hispanique.

Né au Panama, ayant vécu dans plusieurs pays d’Amérique latine jusqu’à 16 ans, avant de rentrer au Mexique, Carlos Fuentes a publié son premier recueil de nouvelles à 26 ans, Jours de carnaval, dans lequel il manifeste déjà son goût pour les nouvelles techniques narratives. “Il est nécessaire de casser les moules de cet espagnol vétuste (…) et lui donner une nouvelle vie, lui donner une claque, lui injecter de la sève”, affirmait-t-il alors.



Ami de Gabriel Garcia Marquez



Son premier roman, La plus limpide région, écrit à 30 ans alors qu’il dirige le service des relations culturelles du ministère des Affaires étrangères, est une vive critique de la société mexicaine. Dramaturge, il a aussi écrit des scénarios pour le cinéma, dont celui de La Chasse à l’homme, du cinéaste espagnol Luis Buñuel, et souvent collaboré avec son vieil ami et complice colombien Gabriel Garcia Marquez.

“Il n’y a pas de mystère”, confiait-il en 2008, “il faut beaucoup travailler. De nombreux écrivains réclament la table parfaite, la lumière parfaite et restent là à attendre au café”. Très curieux, Carlos Fuentes a aussi tâté du journalisme. Où qu’il ait travaillé, il n’a jamais cessé d’écrire, bâtissant au fil des ans une oeuvre imprégnée de “mexicanité”.

Carlos Fuentes a été rendu célèbre mondiablement grâce à des romans comme Le chant des aveugles, Peau neuve, La tête de l’hydre et Le vieux gringo. Ambassadeur en France entre 1974 et 1977, il avait obtenu en 1977 le prix Romulo Gallegos, la plus haute distinction littéraire d’Amérique latine, pour son œuvre Terra Nostra. Ancien professeur à Harvard et Cambridge, Princeton et Columbia, il était docteur honoris causa de multiples universités à travers le monde.


 

 

Carlos Fuentes critique la politique du Mexique

L’écrivain Carlos Fuentes pense qu’aucun des trois principaux candidats à l’élection présidentielle du 1er juillet n’est à la hauteur des défis du Mexique.

Depuis 2007, les Mexicains assistent à une montée de l’insécurité et de la criminalité qui a fait plus de 50.000 morts.

Les postulants des trois grands partis sont l’ancien gouverneur Enrique Peña Nieto, du Parti révolutionnaire institutionnel (PRI, centre), l’ancienne ministre Josefina Vazquez Mota, du Parti d’action nationale (PAN, droite au pouvoir), et l’ancien maire de Mexico Andrés Manuel Lopez Obrador, du Parti de la révolution démocratique (PRD, gauche).

« Les trois candidats sont mauvais, il y a trop de disparité entre leur personnalité et la gravité des problèmes, confie Carlos Fuentes. Cependant, il y a des gens valables dans les trois partis. » Par exemple, Beatriz Paredes, dirigeante du PRI, candidate à la mairie de Mexico, contrôlée encore par le PRD.

La dégradation du personnel politique « n’est pas exclusive du Mexique, c’est un phénomène mondial », précise l’écrivain. Ainsi, les primaires des républicains aux Etats-Unis lui semblent un spectacle comique. Ses sympathies vont plutôt vers les indignés de Madrid, les Occupy Wall Street et les révoltes d’Afrique du Nord.

 

 

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« Rien ne suscite plus grande mélancolie que l'idée de ne pas connaître tous les êtres qu'on aurait pu aimer, qu'on va mourir avant d'avoir pu les rencontrer. »

de Carlos Fuentes (Diane ou la chasseresse oubliée)

 

« La mémoire est le désir satisfait. » Carlos Fuentes

 

 


Rédigé par caroleone

Publié dans #Devoir de mémoire

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