Bactérie tueuse ECEH : on ne nous dit pas tout !!
Publié le 7 Juin 2011
Après les concombres espagnols, les graines germées d’une ferme biologique allemande étaient incriminées dans l’affaire des contaminations par la bactérie mortelle Eceh en Allemagne. Toutefois, les tests se sont révélés négatifs, ont annoncé ce lundi les autorités sanitaires régionales allemandes.
Les graines germées ne sont pas à l’origine de l’épidémie d’Eceh qui a déjà fait 22 morts, dont 21 en Allemagne et un en Suède, et plus de 2.000 malades en Europe. 20 minutes rapporte que sur 40 échantillons testés, 23 se sont révélés négatifs, a indiqué le ministère de l’Agriculture du Land de Basse Saxe. Les autres échantillons sont toujours en cours d’examen.
L’incertitude sur l’origine de l’épidémie de diarrhées hémorragiques causées par la bactérie Eceh inquiète les consommateurs et provoque des tensions entre l’Allemagne et ses partenaires. Les agriculteurs espagnols sont très en colère contre le pays après que leurs concombres ont été accusés à tort d’être à l’origine des contaminations. Ils estiment à présent leurs pertes à 200 millions d’euros par semaine.
Bruxelles a annoncé la tenue, demain, d’une réunion extraordinaire des ministres de l’Agriculture de l’Union européenne à Luxembourg. A l’ordre du jour : la question du versement d’une aide aux producteurs de fruits et légumes.
Cette bactérie me pose plusieurs problèmes de conscience en tant que bloggeuse :
Comment se situer par rapport à la diffusion des médias : diffuser de l'info que je pense utile et différente car antérieure au problème actuel, ce qui
dans ce genre d'épidémie est la meilleure solution .
En faisait cela, je fournit de la source à mes lecteurs qui sont demandeurs je le sais mais je peux tomber dans le catastrophisme évident et ce n'est pas mon intention.
Et pourtant je sais que l'homme poussé par le capital cherche depuis des décennies à allumer des vagues mondiales de pandémies comme régulateur de la croissance.
C'est inhumain mais qu'attendre du capitalisme, on en a des exemples édifiants sous les yeux chaque jour.
Ou ne rien dire, si ce n'est ce que l'on peut trouver facilement accessible sur le net ?
Après l'arrivée un jour du SIDA (comment, pourquoi ?), on a eu droit à des vagues successives de virus et de bactéries qui chaque fois révèlent ce phénomène inquiétant qui est lié à sa propagation. En effet toutes les épidémies incriminées ne sont à la base logiquement pas transmissibles d'homme à homme et là, j'y vois dans cette nouveauté pas le doigt de dieu que je n'ai pas la chance de connaître mais le doigt de l'homme .
Prenez H5N1, après des essais infructueux de grippe aviaire, "on nous envoie" la grippe porcine, cette dernière ne se transmet que de l'animal à
l'homme et pas d'homme à homme : la nouveauté réside dans le fait que le virus ai muté et se transforme d'un seul coup (doublé du facteur épidémique d'une grippe saisonnière) en virus
transmissible d'homme à homme ce qui nous en convenons fait beaucoup plus de dégâts.
Il y a certes un problème mondial de résistance aux antibiotiques, le corps n'est pas fou, il s'adapte, même aux mauvaises choses.
Nous allons donc en avoir un aperçu avec l' ECEH : le traitement des médias est différent que celui de la grippe porcine, il y a moins d'enjeux financiers certainement derrière, donc on cherche moins à affoler, d'où mon inquiétude personnelle car les scientifiques savent très bien à quoi ils ont affaire, on cherche à nous endormir à mon avis en déviant les pistes concernant la source de l'épidémie mais ils la connaissant très bien, je vous mets ci-dessous un article datant du 11 août 2010, vous constaterez que ce problème n'est pas inconnu et que déjà on nomme la bactérie"tueuse".
Ensuite se pose le problème économique qui sert de repoussoir en quelques sorte car en ces temps de sécheresse, les producteurs aussi bien de légumes que de fleurs sont en galère comme les agriculteurs.
Il faut savoir que même si le temps s'est remis à la pluie sur notre territoire, la sécheresse est arrivée au plus mauvais moment pour ces derniers, les ventes perdues ne pourront pas être rattrapées cet été évidemment.
Alors, tous les deux jours avec la bactérie est incriminé une nouvelle catégorie de légumes, cultivant si j'ose dire la névrose chez nos concitoyens et appauvrissant par là même des maraîchers qui n'en ont pas besoin. Surtout que les faits sont démentis peu de temps après.
Ce qui me laisse fortement penser que l'on cherche à nous endormir et la cause réelle de cette merde, ils la connaissent très bien, elle va nous arriver dans la tronche d'un seul coup comme un diable sorti de sa boîte.
Je prends quand même le risque de faire dans le "catastrophisme", d'autres sources doivent apparaître sur la toile que chacun puisse se faire son opinion par lui-même.
caroleone
UNE BACTERIE TUEUSE MULTIRESISTANTE
http://blog.lesoir.be/jour-apres-jour/2010/08/11/une-bacterie-tueuse-multiresistante/
Steven est suédois. En voyage en Inde, un grave problème de santé le conduit à être admis aux urgences à New Delhi. Mais son état ne s’améliore pas, étant véritablement colonisé par des bactéries à gram négatif Klebsiellae pneumoniae et des bactéries intestinales Escherichia coli. Ces deux populations de bactéries semblent se moquer totalement des antibiotiques. Notamment aux carbapénèmes, une classe d’antibiotiques particulièrement utilisés dans les services d’urgence, parce qu’ils sont plus efficaces que les dérivés de la pénicilline, contre lesquels de nombreuses bactéries ont développé une résistance. Comme ils sont « à large spectre », les urgentistes les aiment bien, car ils peuvent être utilisés sans devoir attendre une analyse individuelle du microorganisme qui met leur patient en danger.
Mais Steven ne va pas mieux et doit finalement être évacué en avion sanitaire vers la Suède. Où les médecins de l’hôpital universitaire Karolinska le sauvent finalement. Mais, avec une équipe de l’Université de Cardiff, ils découvrent que si les bactéries qui ont envahi le corps de Steven se sont ainsi jouées des antibiotiques, c’est parce qu’elles ont développé une mutation sur un gène, le New Delhi metallo béta-lactamase. Le problème, c’est que toutes les personnes en contact avec Steven, même avant son hospitalisation, peuvent cultiver, bien malgré elles, les mêmes bactéries. Et sont devenues résistantes aux antibiotiques.
Une infection quadruplée en 2009
Mais quelle est l’ampleur de cette diffusion ? L’équipe de chercheurs de Cardiff publie aujourd’hui une cartographie basée sur un échantillon limité de patients ayant présenté une résistance aux antibiotiques. Publiée dans The Lancet Infectious Diseases, elle montre clairement que cette mutation s’est répandue d’Inde et du Bangladesh vers la Grande- Bretagne : les infections ont quadruplé entre 2008 et 2009, notamment à cause du « tourisme médical », souvent à visée esthétique. « Le fait que ces bactéries soient résistantes à notre dernière ligne de médicaments et que cette résistance puisse se transmettre de bactérie en bactérie est inquiétant. Si ce phénomène continue à s’étendre au même rythme, il présente une grave menace sanitaire mondiale. Car nous n’avons pas de solution de rechange », conclut le professeur Johan Pitout, infectiologiste à Calgary.
entretien
Le professeur Jean-Louis Vincent est chef des soins intensifs de l’Hôpital universitaire Erasme (ULB). Il préside le Symposium international de médecine intensive et d’urgences.
Avez-vous déjà été confronté à ces deux bactéries mutantes ?
A ma connaissance, ces variétés précises, apparues récemment, n’ont pas encore été identifiées sur notre territoire, mais il me paraît inéluctable qu’elles le soient un jour, vu l’intensité des échanges humains sur le globe. Ces bactéries résistantes sont de plus en plus fréquentes et nous soignons déjà dans nos hôpitaux des patients qui sont par exemple touchés par une tuberculose multirésistante, voire hyperrésistante, c’est-à-dire avec une bactérie qui a développé une résistance à quasi tous les antibiotiques disponibles. C’est une affection notamment répandue dans les prisons de certains pays de l’Est, parce que les gens y sont très mal soignés.
Comment pouvez-vous alors soigner ces patients ?
Il nous arrive fréquemment de devoir ressortir des armoires des antibiotiques qui avaient été écartés de l’usage recommandé parce que trop toxiques. C’est le cas, par exemple, de la colimycine, un antibiotique efficace mais beaucoup trop toxique par rapport aux produits disponibles aujourd’hui dans les salles d’urgence. On a dû un peu aller la rechercher « au fond de l’armoire ». En payant le prix fort des effets secondaires.
Ne peut-on les éviter ?
Nous avons en effet mis au point dans notre service une technique particulière qui consiste à administrer l’antibiotique en question aux patients qui en ont absolument besoin, de laisser agir le temps de son efficacité contre les bactéries, puis de les faire bénéficier d’une dialyse, qui épure en quelque sorte l’organisme de l’antibiotique, avant qu’il n’ait pu manifester son effet délétère. Les résultats sont très positifs.
Les auteurs de cette découverte laissent entendre que, si elle se répand, cette bactérie peut mettre à genoux nos structures de santé.
Il y a une réelle inquiétude face au manque de développement de nouvelles générations d’antibiotiques. On ne peut jamais laisser tomber les bras, il faut renouveler notre « stock d’armes » contre les bactéries. Or, les firmes pharmaceutiques semblent préférer la rente des maladies chroniques, où le malade doit prendre son médicament à vie, à un nouvel antibiotique, qui est pris dix jours. Dans ce sens, le lancement, fin 2009 de l’Innovative Medicines Initiative (IMI), une nouvelle agence européenne qui promeut la recherche de thérapeutiques innovantes, sous la direction du professeur Michel Goldman, est un gage important d’espoir.