Meurtres, disparitions, exécutions, de 1936 au 27 septembre 1975. Les crimes contre l'humanité du fascisme franquiste

Publié le 28 Septembre 2025

 

Publié le 27 septembre 2025 / Par CGT

Cinquante ans se sont écoulés depuis ce matin fatidique du 27 septembre 1975, et près de deux mois avant la mort du dictateur génocidaire, le 20 novembre. Cinq jeunes antifranquistes furent exécutés, le sang de ceux qui luttaient pour la liberté coula une fois de plus. C'était un samedi, et la longue dictature, dans ce génocide espagnol, avait pour marque distinctive : l'exécution et la balle dans la nuque, dans le fossé ou dans la fosse commune, et aussi le garrot, mais dans une moindre mesure ; les hommes de main du régime franquiste poursuivirent leur tuerie, accompagnés du « je-sais-tout » de son chef maudit, qui, bien que mourant, perpétua la terreur et la répression acharnée contre notre peuple.

Depuis juillet 1936, quiconque luttait et résistait à l'oppression du régime autoritaire était fusillé à toute vitesse. Les prisons étaient pleines, la torture constante, les familles ouvrières étaient dans la misère et dévastées. La dictature et le régime franquiste ont perduré si longtemps que leurs effets perdurent encore aujourd'hui. Alors que nous nous souvenons des cinquante ans écoulés depuis les dernières exécutions, des cinq condamnations à mort prononcées par des tribunaux militaires sommaires, injustes, irrégulières et dépourvues de toute garantie de procédure régulière, face à un tollé international de condamnation et à une Résistance interne fortement réprimée, mais pourtant très active et militante, nous nous souvenons aussi des milliers de personnes exécutées illégalement avant nous ; elles sont nos victimes collectives innocentes.

Le 20 novembre 1975, Jon Paredes Manot, Txiqui (Zalamea de la Serena, 20 février 1954) est abattu vers 8h30 près du cimetière du Nord ou Collserola de Barcelone, et vers 8h40 dans la prison de Burgos, Ángel Otaegui Etxeberría. Entre 9h et 10h05, à Hoyo de Manzanares, Madrid, Ramón García Sanz, José Luis Sánchez Bravo et José Humberto Baena ont été abattus.

La peine de mort ne sera abolie qu'en 1978, par l'article 15 de la nouvelle Constitution. Aujourd'hui, en 2025, plus de la moitié de la population, notamment les jeunes nés après 1975, ignorent les faits, et l'amnésie collective a fait le reste, tentant d'effacer notre propre Holocauste, d'effacer les bourreaux et les meurtriers du régime franquiste.

Nous, les combattants libertaires et anarcho-syndicalistes,

NOUS NE LES OUBLIONS PAS, ILS VIVENT EN NOUS, LEUR MÉMOIRE CONTINUE !!

traduction caro

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