Le coq dans la culture kurde
Publié le 7 Mai 2025
Le coq
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Une illustration Yarsani représentant des coqs, des instruments saz kurdes et des grenades.
L’image d’un coq est communément associée aux divinités de l’aube, du soleil et du feu divin dans de nombreuses traditions. Chez les Kurdes, le coq blanc est considéré comme un symbole vigilant, celui qui veille et qui appelle à la prière, [22] semblable aux rituels du mithraïsme où un coq réveille le dévot pour la prière.
Dans le zoroastrisme, le coq [connu sous le nom de Parōdarsh, l’épiphanie animale du prêtre-assistant, un acolyte du dieu Srōsh sous la protection duquel l’âme est placée dans les trois jours après la mort, puis au matin du quatrième jour lorsqu’est célébré le čaharōm] est affilié à Sraosha, la Yazata (divinité) de l’obéissance.
Selon le Vendīdād, un livre de l’Avesta consacré à la bataille contre les démons, pendant la dernière partie de la nuit, moment où le feu est le plus menacé par les puissances des ténèbres, Ātar, le dieu du feu, appelle Sraosha à l’aide, incitant les fidèles à ramasser du bois. Sraosha, à son tour, réveille l’oiseau Parōdarsh (« celui qui voit devant ») pour l’appeler à la prière. On pense qu’au cours de cette mission, Parōdarsh assume le rôle de Sraošāvarez, le prêtre assistant de Sraosha. [23]
source
https://kurdistan-au-feminin.fr/2023/11/14/le-symbolisme-mythique-des-oiseaux-chez-les-kurdes/
Clark, W. (1864). “The Kurdish Tribes of Western Asia,” New Englander and Yale Review 23, p. 46. ↑
- Grenet, F. & Minardi, M.. (2021). The Image of the Zoroastrian God Srōsh: New Elements. Ancient Civilizations from Scythia to Siberia 27. 154-173. ↑