Quilapayun : Malembe

Publié le 7 Mai 2025

Malembé

Ici j’apporte mon Malembé

Pour le rendre dur et fort

Contre ces quatre généraux

Qui ont causé tant de morts.

 

Malembé, Malembé,
Ay, Malembé, Malembé.
Pour résoudre, Malembé, Malembé.
Pour les traitres, Malembé, Malembé.
Pour les fascistes, Malembé, Malembé.
Pour les gorilles, Malembé, Malembé.

 

Le Malembé est une bonne chose

Pour le juste et l’honnête

Mais il est mauvais et pernicieux

Pour tous les mauvais.

 

Le Malembé justicier

C’est celui des travailleurs,

Il n’y aura pas de misère qui s’échappe

Quand tomberont les traitres.

 

Malembe

 

Aquí traigo mi Malembe            
para darle duro y fuerte,
a esos cuatro generales
que causaron tanta muerte.

Malembe, Malembe,
Ay, Malembe, Malembe.
Para resolver, Malembe, Malembe.
Para los traidores, Malembe, Malembe.
Para los fascistas, Malembe, Malembe.
Para los gorilas, Malembe, Malembe.

El Malembe es cosa buena
para el justo y el honrado,
pero es malo y pernicioso
para todos los malvados.

El Malembe justiciero
es de los trabajadores,
no habrá momio que se escape
cuando caigan los traidores.

 

E. Carrasco - G. Oddó. - H. Gomez - R. Parada (album Malembe/la batea 1976) traduction carolita

Le cri de justice de « Malembe » pour Quilapayún

 

La chanson « Malembe » de Quilapayún est une puissante déclaration de justice et de résistance contre l’oppression et la tyrannie. Quilapayún, un groupe chilien connu pour sa musique de protestation et son engagement envers les causes sociales, utilise cette chanson pour dénoncer les responsables de la violence et de la répression dans leur pays. Les paroles mentionnent explicitement « quatre généraux », une référence directe aux chefs militaires qui ont causé souffrances et mort. La répétition du terme « Malembe » agit comme un mantra de résistance et de justice, symbolisant une force implacable contre l’injustice.

Le terme « Malembe » est présenté comme une sorte d’arme morale et spirituelle utilisée pour affronter les « traîtres », les « fascistes » et les « gorilles », termes qui, dans le contexte latino-américain, font souvent référence aux dictateurs et à leurs partisans. La chanson établit une distinction claire entre les justes et les méchants, suggérant que « Malembe » est bénéfique aux premiers et nuisible aux seconds. Cette dualité renforce l’idée que la justice et la vérité prévaudront toujours sur l’oppression et les mensonges.

Quilapayún, avec son style musical andin distinctif et ses paroles politiquement chargées, utilise « Malembe » pour donner du pouvoir aux travailleurs et à tous ceux qui luttent pour un monde plus juste. La chanson n’est pas seulement un appel à l’action, mais aussi une promesse que les oppresseurs n’échapperont pas à la justice. Dans un contexte historique marqué par les dictatures et les mouvements de résistance en Amérique latine, « Malembe » se présente comme un hymne d’espoir et de détermination pour tous ceux qui recherchent un véritable changement.

https://www.letras.com/quilapayun/230804/significado.html

Rédigé par caroleone

Publié dans #Chili, #Quilapayun, #Nueva canción

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