Paraguay/Bolivie :  Le peuple Ayoreo

Publié le 22 Mars 2025

 

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Peuple autochtone du Gran Chaco qui vit dans une zone située entre les rios Paraguay, Pilcomayo et Parapetí s’étendant entre la Bolivie et le Paraguay. Il s’agit de l’un des derniers peuples chasseurs/cueilleurs nomades d’Amérique latine. Leur vie et leur culture étaient influencés par une réelle opposition entre les périodes de fortes pluies en été et la saison sèche en hiver. L’hiver était une période difficile et ils devaient s’adapter pour survivre. Le Chaco paraguayen est la zone qui présente le taux de déforestation le plus élevé au monde ce qui peut permettre de considérer le sort qui a été fait à ces habitants oroginaires.

►Le nom : ayoreo/ayoreode = homme, personne, être humain. Il se prononce ayoweo.

►Le nom de totobiegosode : gens du lieu des porcs sauvages.

►Anciens noms sous lesquels ils étaient connus : moros, pyta jovái (double talon, car ils utilisaient une peau de tapir rectangulaire comme chaussures)

 

 

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Sur le nom moro

Les moros étaient les indiens les plus craints dans le Chaco paraguayen en raison de légendes créées autour d’eux (comme quoi ils étaient considérés comme cannibales, voyous, traitres, rancuniers).

 

C’était un peuple guerrier où le courage et la bravoure exerçaient une forte influence sur le peuple et qui a résisté aux blancs jusqu’à la fin.

 

Il y a 7 clans transmis par la voie patrilinéaire : chuquénoi, picanerai, etacori, dosapei, cutamorajau, posorajai et jnurumíni.

 

Langue : de la famille linguistique zamucoane

 

On trouve 3 sections :

 

►les Guidaigosode, ceux qui vivent dans les villages

►les Garaigosodes, les habitants des camps inférieurs

►les Totobiegosode, ceux du lieu où abondent les pécaris.

 

Gran chaco https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Fichier:ParaguayChacoBorealdryseason.JPG

 

Le territoire

Le territoire des Ayoreo comprend une grande partie du nord du Gran Chaco, et une petite partie de la Chiquitanía bolivienne.

Actuellement, ils occupent un territoire divisé par la frontière entre le Paraguay et la Bolivie.

Il y a 12 communautés en territoire bolivien (entre Santa Cruz de la Sierra et le fleuve Paraguay) et 10 communautés au Paraguay :

Isla Alta, Guidaichai, Cucaani, Camp Loro, Chovoreca, Jesudi, Ebetogue, Aojandi, Tumucujai, doojobie.

 Et s’ajoute à ces 10 communautés paraguayennes, un groupe d’Ayoreos sylvicoles errant dans le Chaco (ouest de la ligne Teniente montania-Madrejón parfois les pistes vont sur le cerro león, à Agua Dulce, Chovoreca, le nord d’Aocojandi. Ils partagent une vie nomade traditionnelle.

 

 

En Bolivie, de nombreux Ayoreos ont migré de leurs lieux d’origine tels que Santa Teresita et Rincón del Tigre vers la zone urbaine de Santa Cruz de la Sierra et rencontrent de nombreux problèmes de pauvreté, prostitution, alcoolisme.

Le TCO (Territoire Communautaire d’Origine) Ayoreo en Bolivie est fortement influencé par la mission évangélique Mission New Tribes qui a provoqué un changement radical dans le mode de vie des Ayoreos les empêchant de s’intégrer pleinement dans la société.

 

 

carte localisation

 

Mode de vie

 

Peuple chasseur, cueilleur, pêcheur qui a commencé à pratiquer l’agriculture de subsistance après le contact ainsi que la production artisanale et les travaux communautaires sur le territoire (construction de maisons, karanday, préparation de pâturages, construction de clôtures) sous la conduite d’une mission salésienne dans les années 70.

Leur mode de vie est austère, influencé par les éléments mythiques et religieux qui déterminent le comportement personnel familial et social.

Le traitement des parents envers les enfants est affectueux. Les enfants sont laissés libres dans tous les domaines. Pour eux, la punition nuit au développement physique de l’enfant.

Ils peignent leur corps avec des couleurs noires et rouges. Le noir exprime les sentiments de violence et le rouge l’érotisme (surtout chez les jeunes).

 

La maison

 

Cabane traditionnelle
Cabane traditionnelle abandonnée en 1995.

 

La maison était de forme circulaire, construite autour d’un pilier central sur lequel d’autres poteaux mineurs étaient appuyés dans une forme convergente. La couverture du toit et des murs étaient entrelacés de feuilles et de branches.

Plusieurs maisons situées en cercle autour d’un centre où se trouvaient la maison des célibataires constituait le village (guiday).

Le camp (degüi) servait au repos, à la cuisine et de lieu où passer la nuit après une journée de marche.

 

L’organisation politique

L’autorité la plus importante dans leur système d’organisation sociale et politique est l’asuté, le chef qui doit être rave et fort, protecteur de la communauté et personne responsable des décisions les plus importantes.

Les femmes jouent un rôle social de premier plan, les décisions, qu’elles soient de l’ordre familial ou du groupe ne sont pas prises sans leur avis.

Dans les communautés, il y a un médecin, un magicien et une diseuse de bonne aventure (dahisnai). Ils utilisent des mots, des chants thérapeutiques et des souffles dans la bouche pour effectuer leurs guérisons.

Pour décider des activités ou du destin de la communauté, ils organisent souvent des consultations informelles entre individus de rang supérieur, lors de réunions nocturnes qui peuvent durer jusqu’à minuit.

 

L’apiculture

 

 

La collecte de miel sauvage des abeilles et des guêpes est une tradition ancestrale qui fait d’eux des experts dans ce domaine. Le miel, pour eux, est synonyme de richesse en raison de sa qualité nutritive. Ceux qui le possèdent sont forts et difficiles à battre.

Dans la mythologie, le miel est associé au tapir « principal producteur et donateur de miel ». dans certains mythes, il produit le miel pour un autre animal (ancêtre ayoreo encore de forme humaine) au moyen de flatulences, dans d’autres mythes, il le fabrique par une formule magique.

La récolte (meleo) était le travail des hommes mais quand le miel se trouvait dans des troncs à faible hauteur ou sur le sol, les femmes pouvaient le récolter.

Sachant distinguer les nouvelles des anciennes colonies qui produisaient moins, ils ne les exploitaient pas.

Ils connaissaient l’architecture du nid, les fonctions de la reine, asute, des ouvrières, ajidode et des bourdons, ucatogode ainsi que les 4 stades de développement : œuf, eneode-curí ; larve, dirijí ; pupe, aramatacho et adulte, ajidi.

En fonction de leur comportement lors su meleo (récolte), ils les classaient en « poursuivantes », « non poursuivantes » et « mauvaises ».

Chaque espèce était assignée à l’un des 7 clans ancestraux ayoreo (sibs).

Quand ils trouvaient une colonie d’abeilles, le meleador dessinait la marque de son clan sur le sol ; aujourd’hui, il paraphe son nom pour s’assurer que personne d’autre n’abatte l’arbre trouvé.

La consommation de miel était réglementée : interdiction d’utiliser le miel sur le site d’extraction, le miel devait être partagé avec la famille et les amis. Le pollen, geborah, était également consommé.

Les abeilles causaient des maux : l’ajitecangua qui pouvait pénétrer dans l’oreille du meleador et causer des maladies ; les piongeri provoquaient des problèmes dermatologiques.

Il était tabou de manger les larves des piongori car elles diminuaient la capacité visuelle des êtres humains.

Le miel de l’ajidabia était un remède contre le rhume, la toux et les aphtes.

Les ichatui et les ajitecangua nichent dans les fourmilières et dans les termitières et produisent des miels impropres à la consommation (ils provoquent des vomissements et des diarrhées).

 

Mode de vie des Totobiegosode au Paraguay

 

image Ayoreo totobiegosode

 

Ils vivent dans de petites communautés en cultivant des citrouilles, des haricots, des melons dans un sol sablonneux et ils chassent dans la forêt.

Leur habitat comprend de grandes tortues, des cochons sauvages et du miel sauvage, tous aliments très prisés par les Totobiegosode.

4 à 5 familles vivent ensemble dans une maison commune dans la forêt. La maison est composée d’un pilier central en bois qui soutient une structure voûtée faite de branches plus petites, surmontée de boue séchée. Chaque famille a son propre foyer à l’extérieur. Ils ne dorment à l’intérieur que lorsqu’il pleut.

 

Histoire

 

Cette histoire est marquée par des évènements tragiques dont l’un raconte que les soldats qui s’étaient installés dans le Chaco donnaient en récompense, la libération du service militaire obligatoire aux soldats qui avaient tué un « moro ».

C’est le peuple du Chaco qui a le plus résisté à son intégration dans la société paraguayenne.

 

  • 1724 : des jésuites fondent la mission de San Ignacio de Los Siete avec des indigènes Ayoreo dans l’actuelle Bolivie. Cette mission échouera et sera abandonnée en 1745. Le père Miguel Streicher, avec des colons et des groupes Chiquitanos fonde la réduction de San Ignacio de Loyola (aujourd’hui San Ignacio de Velasco). Lorsque les jésuites sont expulsés en 1768, la réduction passe sous administration civile.
  • Les territoires sont laissés sans protection, pillés, détruits par les colons.
  • Années 1950 : les missions nord-américaines SAIM et NTM contactent les groupes ayoreo boliviens et paraguayens avec la complicité des colonies mennonites, ils les convainquent de quitter leur territoire et essayent de les évangéliser.
  • La mission New Tribes (NTM) tente de contacter les ayoreo du groupe Guidaigosode avec lesquels ils établissent une première mission à Faro Moro au sud du Cerro León.
  • A partir de 1957 : les compagnies pétrolières entrent au Paraguay provoquant de nombreux affrontements armés entre les soldats, les ouvriers et les groupes ayoreos (plusieurs décès).
  • Dans les années 1950/1960 : certains sont contactés par des missionnaires en Bolivie et au Paraguay. Ils seront placés dans des réductions, sédentarisés, évangélisés sans leur consentement.
  • Jusque dans les années 1960, ils peuvent encore se réfugier dans des régions libres de colonisation.
  • De la guerre du Chaco aux années 1960 : contacts sporadiques avec des non indigènes.
  • Dans les années 1970, d’autres groupes quittent la forêt suite aux pressions croissantes sur leur territoire et l’impossibilité de poursuivre leur mode de vie et de survie. Cela va se dérouler jusqu’aux années 1990.
  • A partir des années 70 : prolétarisation de certains groupes ayoreo qui commencent à devenir dépendants de petits boulots dans les colonies mennonites.
  • 1978 : l’association indigéniste du Paraguay (AIP) lance le Projet Ayoreo. Le peuple est très affecté par l’avancée de la frontière colonisatrice ce qui provoque l’effondrement de son mode de vie. Des guerres violentes éclatent entre les groupes. Les missionnaires s’emparent de cette souffrance et en profitent pour « domestiquer » les indigènes afin de faciliter la colonisation. Cela conduit à la destruction de leur identité ethnique, à la dévaluation.
  • 1979 : la mission New Tribes contacte un groupe important de Totobiegosode qui seront attachés à la mission. Plusieurs mourront d’épidémies.
  • Octobre 1984 : l’AIP obtient 20.000 hectares pour le groupe dans une zone exceptionnellement riche, dans leur habitat d’origine. 17 familles s’y installent au Paraguay. Ses dirigeants  sont reconnus et obtiennent la personnalité juridique en 1991. Les tâches du Projet Ayoreo ont été réalisée avec la collaboration du père José Zanardini et le financement de la fondation norvégienne Morad.

 

Vie religieuse, cosmovision

 

Le rituel le plus important des Ayoreos est l’asojna, l’engoulevent. Le premier chant de cet oiseau annonçait l’arrivée de la saison des pluies et d’un mois de célébrations et de festivités qui ont maintenant disparues sous l’influence de la mission New Tribes.

Le mythologie ayorea nous apprend qu’à une époque, la nature et la culture n’étaient qu’une seule et même chose. Plus tard, au moment de l’acquisition du feu et du langage, les Ayoreos se distinguent du reste des êtres.

3 concepts-clés englobent leur conception de l’environnement :

►Le contact de l’uniri (territoire)

►Les concepts d’érami et d’aramone, la montagne et le monde

►Le concept de inumi, la terre.

Il y a une différence entre l’homme physique-social et l’homme-psychique. Dans l’intérieur, ajei, réside l’âme ayipié, une entité avec laquelle on pense, comprend, aime, est en colère. Certaines qualités psychiques comme une courage ont une origine indépendante dans un ancêtre originaire, janibajai et peuvent être possédés naturellement ou être appropriés ou améliorés par des rituels spéciaux comme le chant, la danse, la narration d’histoires, la peinture noire.

Une autre entité est l’âme extérieure, oregate, le double qui agit en dehors du corps sous forme d’ombres, d’images, de rêve, de transe. Quand elle agit, elle est en communication constante avec l’âme intérieure, qui réagit à tout ce qu’elle voit et fait.

Quand la personne meurt, l’ayipié s’éteint, l’oregate va au lieu des morts que l’on croit exister sous terre (Lind, 1974).

Les plantes, les animaux, les choses ont une signification, une connexion à la culture humaine à travers un mythe qui offre des connaissances sur eux.

Autrefois, il y avait la connaissance de tous les tabous pour garder l’équilibre avec l’environnement naturel/spirituel. Les tabous ou interdictions, puyak, préservent la manipulation correcte des objets, de la nourriture, des relations sociales.

 

Les tabous

 

Exemples de tabous : interdiction aux jeunes de fumer la pipe car ils pourraient tomber malades, la femme n’avait pas le droit de manger des œufs de tortue quand elle était enceinte car cela provoquerait des complications lors de son accouchement, manger de la viande grasse était puyak car cela provoquait un sommeil menaçant qui deviendrait plus tard une réalité.

 

Problèmes actuels

Ces dernières années, les propriétaires terriens ont envahi et détruit une grande partie des terres du peuple ayoreo pour faire place à l’élevage de bétail. Même si la loi et la constitution paraguayennes reconnaissent le droit des peuples autochtones à la propriété de terres traditionnelles, cela fait plus de 20 ans que les Ayoreos revendiquent une partie de leurs terres ancestrales mais la pression des propriétaires terriens est toujours la plus forte.

 

Artisanat

 

parure ayoreo https://www.axl.cefan.ulaval.ca/amsudant/paraguay.htm

Les Ayoreos fabriquent des objets en plumes et des produits tissés avec les fibres du caraguata (garabatá = bromelia hieronymi, chaguar en quechua), une plante du chaco qui se trouve aujourd’hui dans les propriétés privées où les propriétaires les considèrent comme des mauvaises herbes dangereuses car elles coupent les pattes du bétail.

La plante est déchiquetée feuille par feuille, on lui enlève toutes les épines puis elle est pressée et ensuite laissée à sécher au soleil. On retire les fils un à un puis on les teinte avec des colorants naturels issus des écorces, de fruits ou de pierres.

 

Femme ayorea préparant les feuilles de garabata pour en extraire leurs fibres image

 

Avec les fibres, sont confectionnées les sacs traditionnels (utebetai) pour les hommes (utilité = chasse) et les sacs (peyé) des femmes (utilisés pour la recherche de nourriture ou de garabatá).

 

garabata https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Pereskia0.jpg

 

Il existe 4 tailles de sacs différents avec des noms et des usages différents mais une forme identique.

 

 

D’autres produits fabriqués sont les sacs ovales pour transporter les bébés et les jeunes enfants, des couvertures, des cordes, ces ceintures (pamoi).

Les hommes travaillent le bois dur du cuchi, du tajibo et de la mora, avec la technique de l’excavation à la hache ou la machette, pour fabriquer des ustensiles comme des chaussures, des arcs, des sifflets ; le bajó, un plateau rectangulaire à fond légèrement bombé ; le katibei, cuillère, des cuillères à battre (potadi).

Dans les pièces traditionnelles on trouve 2 sortes de sandales, dochiyande (en bois) et paode, en cuir de tapir. Les 2 sont attachées au pied avec une corde de fibre de garabatá.

Les dessins géométriques ont une grande importance pour eux, le zigzag représente une sorte de serpent, le rond une fourmilière, les lignes font référence aux nuages.

 

Aspect physique et vêtements

 

Les adultes s’épilaient les sourcils et les cils, portaient les cheveux longs et libres. Les jeunes avaient les cheveux courts ainsi que les veuves, afin que le nouveau mari ne meure pas à son tour.

Quelques-uns avaient des cicatrices sur la poitrine et le ventre pour montrer leur force et leur courage.

Dans la vie traditionnelle ils vivaient nus vêtus d’un seul cache-sexe de fibres orné de plumes et des sandales de bois ou peau de tapir.

Les femmes portaient un pagne (odi) et celui des hommes (ayé) était surtout utilisé au moment de la puberté comme symbole d’une nouvelle étape dans la vie.

Pendant les fêtes, les dirigeants (dacasute) portaient un bonnet en jaguar (ayoi).

Les plumes étaient des ornements masculins très forts.

 

La mort

 

A la fin de sa vie, quand le vieil ayoreo sentait son heure arriver, il se prosternait immobile sous un arbre pour l’attendre sous quelle forme qu’elle soit.

Dans une société nomade, ceux qui ne peuvent plus continuer à marcher et à suivre les autres pratiquent de cette manière pour éviter de nuire au groupe.

 

L’esprit est venu sous les traits du corbeau,
m’a emmené là-haut et dit :
« Regarde Eami* ce soir.
Beaucoup de feux sont allumés.
Ce sont les foyers de ton peuple Ayoreo
qui éclairent tout ».

Nous avons continué à voler
et les lumières se sont éteintes,
Les unes après les autres.

« C’est l’avenir de ton peuple.
Les bois s’obscurcissent
parce que les Ayoreo n’y vivent déjà plus.
Tout devient obscurité ».

C’est ce que chantait mon grand-père
quand j’étais enfant.
Et moi, Oji, je me souviens de son chant
Et mon peuple sait maintenant
que mon grand-père chantait la vérité.

* Territoire Ayoreo

CF. http://www.iniciativa-amotocodie.org

 

 

Sources : portal guarani, wikipédia en espagnol, tierra viva, survival, pueblo originarios.com

 

Articles complémentaires

 

Groupes Ayoreos en isolement volontaire

Le chaco paraguayen

Cosmos ayoreo : Gaté, le ciel

Cosmos ayoreo : Naupié, les enfers

Cosmos ayoreo : Numí, la terre

Le mythe ayoreo de la abuela grillo et la défense de l'eau

L'engoulevent dans la cosmovision des Ayoreos (Asojná)

2014 : Les ayoreo dénoncent la déforestation illégale

2015 : Halte à la déforestation du Chaco!

2016 : 14 millions d’arbres abattus en un mois sous les yeux des Indiens paraguayens

2019 : Ñembi Guasu : la nouvelle aire de conservation du Chaco de Bolivie

2020 : Bolivie : Prévention et protection des peuples en danger d'extinction

2021 : Paraguay : le peuple Ayoreo est traqué par les envahisseurs brésiliens

2021 : Bolivie : des colons envahissent et brûlent la communauté Ayoreo

2021 : Les Ayoreo : Le dernier peuple isolé hors de la forêt amazonienne

2022 : Des organisations autochtones demandent la protection du peuple Ayoreo

2024 : Dénonciation du meurtre d'un indigène ayoreo isolé

Erui Etacori chante dans le style distinctif Ayoreo, en équilibre sur un bâton tenu dans une main ; secoue une gourde pleine de graines avec l'autre. Durée : 00:29. Source : http://www.survival.es/

Rédigé par caroleone

Publié dans #ABYA YALA, #Paraguay, #Bolivie, #Peuples originaires, #Ayoreo

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