Mexique : #8M Justice pour les prisonnières politiques : Conseil suprême des femmes autochtones, Liberté pour María Cruz Paz, défenseure des forêts !

Publié le 10 Mars 2025

CNI por la libertad de la defensora de los bosques María Cruz Paz Zamora –  MUJERES Y LA SEXTA

 

9 mars 2025

 

AUX FEMMES EN LUTTE

AUX PEUPLES ET AUX COMMUNAUTÉS AUTOCHTONES

AU BUREAU DU PROCUREUR GÉNÉRAL DE L'ÉTAT DU MICHOACÁN

AU POUVOIR JUDICIAIRE DE L'ÉTAT DU MICHOACAN

AUX PEUPLES DU MEXIQUE ET DU MICHOACÁN

AUX MÉDIAS

À L'ÉTAT MEXICAIN

Communautés autochtones et afro-mexicaines du #Michoacán au 8 mars 2025.

Le Conseil suprême des femmes autochtones du Michoacán #CSMIM, composé de femmes des autorités traditionnelles, de conseillères de gouvernement, de chefs de tenure, de commissaires communaux et de responsables de l'ordre, exprime collectivement par la présente ce qui suit :

Dans notre pays, être une femme, être indigène et être gardienne des forêts vous coûte la vie ou votre liberté. Le 5 juin 2024, l'écologiste María Cruz Paz Zamora, déléguée du Congrès National Indigène #CNI, conseillère du premier Gouvernement Communal d'Ocumicho et membre du Conseil Suprême Indigène du Michoacán #CSIM, a été arrêtée par le Bureau du Procureur Général du Michoacán #FGEMich, l'accusant faussement d'avoir commis un crime qu'elle n'a pas commis et fabriquant un bouc émissaire afin d'exonérer les vrais coupables.

María Cruz Paz a été réprimée et criminalisée en raison de son travail de défenseure de l'environnement et des droits humains, car elle a été l'une des principales promotrices de l'autonomie dans sa communauté d'Ocumicho, a mené des opérations massives de reforestation dans la région, a affronté les bûcherons et les producteurs d'avocats et a travaillé pour sauver la culture P'urhépecha. À tout cela, l'État mexicain a répondu par la répression, la criminalisation et l'emprisonnement.

Dans le contexte de la Journée internationale des femmes, nous exigeons la libération de notre compagne María Cruz Paz Zamora, prisonnière politique des peuples indigènes, et nous appelons respectueusement et attentivement les femmes qui luttent et les communautés indigènes, ainsi que les organisations sociales, étudiantes et syndicales, à être attentives à ce qui se passe dans ce cas représentatif et à se mobiliser jusqu'à ce que sa libération soit obtenue. Nous ne t'oublions pas, amie Maricruz ! Les forêts que tu as plantées continuent de pousser !

Dans le pouvoir judiciaire de l’État du Michoacán, règne le paradoxe de l’impunité : les coupables sont libres et les innocents sont emprisonnés.

Non, plus de prisonnières pour avoir défendu les forêts et la vie !

CONSEIL SUPRÊME DES FEMMES INDIGÈNES DU MICHOACÁN #CSMIM

 

traduction caro d'un communiqué paru sur le site du CNI le 09/03/2025

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