Mexique : Les sages-femmes Tutunakú et les offrandes à la vie
Publié le 5 Février 2025
Texte et photo : Manuel Espinosa Sainos*
31 janvier 2025
Lorsque les sages-femmes terminent leur travail, un mois après la naissance du nouvel être, une offrande est déposée sur le sol exactement où la naissance a eu lieu et de la nourriture, de la liqueur, des fleurs, de l'encens et de l'eau sont placés sur l'autel, car les sages-femmes défuntes sont ici, avec nous, et elles veulent, comme avant, faire leur travail de soins au nouveau-né et à la mère.
On leur offre pour qu'elles ne s'approchent pas, car même si elles n'ont pas l'intention de nous faire du mal, elles peuvent causer du tort au nouveau-né et à la mère.
Elles sont tellement respectées que c'est grâce à elles qu'une danse est également exécutée avec le nouveau-né en compagnie de tous les proches et des autres résidents afin qu'elles sachent que leur travail est valorisé.
De la même manière, lorsque le travail sur le métier à tisser de ceinture commence, on verse de la liqueur sur les fils et sur les bâtons qui sont placés à cet effet et on y place de la tortilla émiettée pour que les artisanes décédées ne s'approchent pas, ne s'en approchent pas. il est possible qu'en essayant d'aider, elles perturbent la pose des fils, car si cela se produit, les belles figures qui sont tissées peuvent être déformées.
En fait, comme le disent les grands-pères et les grands-mères Tutunakú, à Kalinín ou dans le monde des morts, tous les défunts effectuent le travail qu'ils faisaient de leur vivant et lorsqu'ils nous rendent visite, ils ont toujours l'intention d'aider.
Lorsque quelqu'un construit une maison, on fait une offrande à la terre, on asperge d'aguardiente chaque coin où seront placés les supports ou les châteaux, selon le cas, et on place de la nourriture dans ces quatre coins, afin que les personnes âgées chargées de construire les maisons ne s'approchent pas trop au début de la construction, de peur de briser le travail lorsqu'elles veulent aider, car bien qu'elles soient vivantes, elles sont déjà d'un autre monde et appartiennent au Kalinín, le monde des morts.
Les grands-pères et les grands-mères disent que nos morts sont vivants, ici, parmi nous... c'est pourquoi nous avons cette coutume de les honorer et de les attendre chaque année.
*Poète, traducteur et communicateur Totonaque
traduction caro d'un texte paru sur Desinformémonos le 31/01/2025
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