Chiapas : EZLN : « Le lendemain, sans capitalisme »

Publié le 6 Janvier 2025

Collectif Pozol 01/01/2025

Oventik, Chiapas. 1er janvier. Le travail réalisé aujourd'hui au Caracol Zapatiste d'Oventik se déroule dans le contexte d'un avenir pas si lointain où il y a des millions de voitures, mais où il n'y a plus d'essence. Il n’y a ni nourriture, ni hôpitaux, ni médicaments. Les enseignants, les travailleurs, les églises, entre autres secteurs, protestent contre ces carences. « Les zapatistes ont prévenu de la tempête », peut-on entendre dans l'œuvre.

Les citadins se rendent à la campagne pour survivre au « chaos » de la ville. « Celui qui veut vivre doit travailler », telle est depuis lors la règle. « Il n'y aura plus de patrons, ni de propriété », manifestent plus de 50 jeunes zapatistes sur l'esplanade centrale du Caracol, dans le quartier d'Altos.

Dans un deuxième acte, le thème des semences que les peuples indigènes protégeaient est abordé. La faim dans la société est grande et il y a peu de ressources pour nourrir tout le monde, ce qui fait que les conflits pour trouver de la nourriture se multiplient. Il n’y a pas d’autre option que l’organisation.

Les rencontres commencent à se dérouler dans un environnement fraternel et solidaire. « Tout ce que nous voyons, c’est la souffrance du peuple », analysent-ils collectivement. Comment résoudre cette situation, ce chaos laissé par le système capitaliste ?, demandent-ils. Nous avons une proposition, explique un groupe : « pourquoi ne nous rappelons-nous pas comment nos arrière-grands-pères et arrière-grands-mères zapatistes se sont organisés, car nous savons bien qu'ils ont travaillé ensemble.

« La Terre Mère est un travail collaboratif entre hommes et femmes. De la même manière, la connaissance doit être partagée », ajoutent les descendants des zapatistes, dans une œuvre très colorée, avec des costumes et des décors qui nous transportent dans ce contexte difficile, non loin de la fiction. «Les grands-parents n'ont pu survivre qu'avec les agriculteurs», ont-ils également rappelé dans leur représentation théâtrale.

"Nous devons échanger des graines, du maïs, des haricots, pour que personne ne s'approprie la terre et le savoir", affirme le scénario préparé par les rebelles chiapanèques qui ont adopté le théâtre comme moyen naturel de partager leurs sentiments et leurs connaissances. en commun, c'est-à-dire leur résistance et leur rébellion.

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Photo Ju

traduction caro d'un article du Collectif Pozol du 01/01/2025

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