La cigogne pour les Matacos
Publié le 27 Novembre 2024
cigogne maguari Par verschiedene vor 1900 Verstorbene — Sabine Hackethal, Carsten Eckert, Hanns Zischler (Hrsg.): Die Erkundung Brasiliens. Friedrich Sellows unvollendete Reise. Berlin : Galiani, 2013 ISBN 9783869710754, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=70527502
Peuple Wichi (Mataco) en Argentine
Les Matacos - comme la plupart des aborigènes - étaient des gens très observateurs et ils se réunissaient pour discuter de leurs expériences ou pour raconter des histoires fantastiques. Dans n'importe quel environnement naturel, il est possible d'observer le comportement des oiseaux et de différents animaux. Parmi ceux de la même espèce, le chant harmonieux devient un avertissement sévère lorsqu'il s'agit de défendre un territoire ou de concourir pour une femelle.
Les grand-mères Mataca racontaient que dans un espace dégagé de la montagne, près d'une immense lagune que certains appelaient El Cristal, elles avaient trouvé une cigogne et après un moment, elles avaient vu Tokuaj (être supérieur des Matacos) s'approcher et regarder d'un côté à l'autre. La cigogne se tenait sur une jambe et Tokuaj imagina qu'elle s'était cassée. Aussi curieux qu'il soit, il demanda ce qui était arrivé à l'autre patte et l'oiseau répondit qu'elle était coupée mais qu'elle reviendrait sûrement si elle sautait encore et encore, en s'appuyant fermement sur le sol. Tokuaj lui a suggéré de sauter pour voir si l'autre jambe apparaissait réellement. La cigogne a déplacé son cou vers l'est et l'ouest a vu qu'ils étaient seuls et a rapidement sauté deux fois, la troisième fois elle s'est appuyée sur ses deux jambes. Tokuaj était mince, très maigre et trop curieux. Il lui a demandé de lui couper une jambe avec son fort bec pour voir si plus tard, en sautant et en sautant, il pourrait la faire grandir... Il ressentait de la douleur mais il ne se plaignait pas et quand il a voulu s'arrêter, il ne pouvait que rouler . La cigogne a volé, volé, volé... et une énorme araignée s'est approchée.
On dit qu'il a recouvert la blessure avec son tissu et que c'est ainsi qu'il a réussi à la guérir...
On dit aussi que Tokuaj continuait à marcher avec une seule jambe et il doit en être ainsi, car la Tacuarita (gobemoucheron masqué) qui au XXe siècle vivait avec ses petits oiseaux à Santa Fe de la Vera Cruz, "cœur juridique de la République" - comme le dit le Patriarche des Oiseaux -, a rencontré un jeune homme qui se baignait dans la lagune du Parque del Sur - au Club Nautique - et avançait en sautant, en reposant son seul pied.
Il sera difficile de savoir ce que Tokuaj a ressenti, mais ce qui est vrai, c'est que ce jeune homme qui s'asseyait près du monument au « Requin Quilla » souriait, souriait… et nageait, nageait, nageait.
La Tacuarita ne ment pas et survit au XXIe siècle. Excitée, elle dit que ce jeune homme n'était pas un personnage, c'était une personne admirable !… [33]
(Cela se démarque car il y a beaucoup de simulations, de voleurs, de ravisseurs et de personnes ambitieuses qui sont également en mouvement...)
traduction carolita
https://sepaargentina.com/2020/06/02/leyendas-en-el-crepusculo/#_edn25
cigogne maguari Par Luis Argerich from Buenos Aires, Argentina — Maguari Stork, CC BY 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=20529010
Les oiseaux
Nom français : cigogne maguari
Nom latin : ciconia maguari
Nom espagnol (Argentine) : cigüeña americana
Famille : ciconiidés
Noms français : Gobemoucheron masqué, polioptile à masque
Nom latin : polioptila dumicola
Nom espagnol (Argentine) tacuarita azul
Famille : polioptilidés