20 novembre : La Journée de la Conscience Noire est pour la première fois une fête nationale au Brésil

Publié le 20 Novembre 2024

Le président Luiz Inácio Lula da Silva (PT) a sanctionné la loi 14.759 sur la fête en décembre de l'année dernière

Rédaction

Brasil de fato | São Paulo (SP) |

 19 novembre 2024 à 14h30

Cette journée marque la date de la mort de Zumbi dos Palmares, l'un des plus grands dirigeants de la résistance noire contre l'esclavage dans le Brésil colonial - Photo : Rovena Rosa/Agência Brasil

Pour la première fois, le Jour de la Conscience Noire célébré ce mercredi 20 novembre, est une fête nationale. Le président Luiz Inácio Lula da Silva (PT) a sanctionné la loi 14 759/2023, qui place la Journée de la Conscience Noire et la Journée nationale Zumbi dos Palmares au calendrier des jours fériés nationaux en décembre de l'année dernière. 

Cette date, instituée pour sensibiliser à la lutte contre le racisme et les inégalités sociales fondées sur des questions ethniques, a été officiellement fixée par la loi 12.519/2011, sous le gouvernement de l'ancienne présidente Dilma Rousseff (PT). Cependant, elle n’a pas été définie comme fête nationale. Jusqu’alors, seuls six États brésiliens et environ 1 200 villes considéraient la date de cette manière. Cela signifiait que le jour de congé dépendait d'une loi nationale ou locale. 

Aujourd'hui, bien qu'il s'agisse d'une fête nationale, la législation du travail autorise le travail des personnes qui exercent des activités essentielles, comme la sécurité et la santé publiques. Néanmoins, les travailleurs qui n'auront pas de jour de congé ce mercredi bénéficieront de droits garantis, comme le double salaire.  

Ce jour marque la date de la mort de Zumbi dos Palmares, l'un des plus grands dirigeants de la résistance noire contre l'esclavage dans le Brésil colonial. "À la Fundação Cultural Palmares, qui porte ce nom ancestral, nous sommes profondément honorés par cette lutte ancienne et cette revendication de la communauté noire brésilienne", a déclaré João Jorge Rodrigues, président de la fondation, au moment de la sanction de la loi par le président Lula. 

Edition : Nathalia Fonseca

traduction caro d'un article de Brasil de fato du 19/11/2024

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