Equateur : Légende de la lagune d'Ozogoche
Publié le 27 Octobre 2024
Commune d'Alausi
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Indigène du Chimborazo
Les grands-parents disent qu'il y a de nombreuses années, de nombreux petits oiseaux venaient - de je ne sais où - dans les páramos d'Atillo et d'Ozogoche à la fin du mois d'août et tout au long du mois de septembre ; Ces petits oiseaux arrivaient avec le vent froid, le brouillard et la pluie, souvent accompagnés de tonnerre et d'éclairs. Ils attiraient l'attention par leur gazouillis particulier, douloureux et pitoyable, qui semblait dire cuvi-cuvi. C'est pour cette raison que nos grands-parents les ont baptisés du nom CUVIVI.
Les grands-parents disent qu'à l'approche de l' Hommage Sacré, généralement à la mi-septembre, le ciel devenait gris et dans les montagnes le vent poussait des hurlements de loups qui faisaient peur même à Supay lui-même (dieu-diable indigène) ; et que soudain des centaines et des centaines de cuvivis traversèrent l'espace avec leur inimitable chant de douleur et, à un certain moment, se précipitèrent dans les eaux glacées dans un hommage ancestral, cosmique et mystérieux.
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Le lendemain, les agriculteurs ont collecté dans des paniers et des sacs les oiseaux suicidaires trouvés sur les rives des lagunes de Cuyo, Atillo et Ozogoche. Ils prétendent que leur viande est très savoureuse.
traduction carolita
source :
https://mama-puma.blogspot.com/search?updated-max=2009-05-29T16:30:00-07:00&max-results=20&start=20&by-date=false
Les oiseaux suicidaires
Pilar Gaibor
16/10/201716 octobre 2017
Les cuvivíes, oiseaux migrateurs, arrivent chaque année dans les lagunes d'Ozogoche en Équateur, plongent dans l'eau et se suicident.
Chaque mois de septembre et mi-octobre, les cuvivíes survolent un complexe de 60 lagons connu sous le nom d'Ozogoche, dans la province de Chimborazo, en Équateur, pour mettre en scène un holocauste naturel.
Des centaines de ces petits oiseaux gris viennent d'Amérique du Nord et, en arrivant dans les lagunes d'Ozogoche, qui signifie en quechua « désir de manger de la viande », ils finissent leur vie dans un suicide collectif. Pour les communautés locales, ce phénomène est considéré comme un hommage des dieux, une offrande à Pacha Mama qui assure une bonne récolte.
Les habitants des environs croient que les cuvivís arrivent attirés par l'énergie particulière qui rayonne de la lagune et qu'ils offrent leur vie en sacrifice. On dit aussi que l’eau de la lagune a des pouvoirs médicinaux et miraculeuse. Apparemment, cet événement dure depuis des centaines d’années. C'est pour cette raison que les communautés de la province de Chimborazo organisent chaque année le « Festival international des cultures vivantes en hommage aux oiseaux Cuvivíes d'Ozogoche ». Cette fois, c'est le XVe festival.
L'immolation collective des cuvivíes suscite l'intérêt de centaines de touristes témoins de cet acte énigmatique et a été à l'origine de présentations traditionnelles célébrées chaque année avec des rituels ancestraux, des danses indigènes, de la musique, du théâtre et des cérémonies inspirées des Andes équatoriennes.
La croyance ancestrale du suicide collectif des cuvivíes contraste avec une mort accidentelle, car les oiseaux, fatigués par un vol longue distance et chauds du voyage lui-même, plongent pour boire de l'eau. Mais ils trouvent instantanément la mort dans les eaux glacées d'Ozogoche.
La présence et la mort des cuvivíes durent jusqu'à la mi-octobre.
traduction carolita
https://www.dw.com/es/las-aves-suicidas-de-ecuador/a-40969107
bartramie des champs (cuvivi) Par Johnath — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=10794820
L'oiseau
Nom français : bartramie ou maubèche des champs
Nom latin : bartramia longicauda
Nom espagnol (Equateur) : correlimos batitú
Nom indigène (Chimborazo) : cuvivi
Famille : scolopacidés