La voix des femmes autochtones : Minarii Chantal Galenon
Publié le 20 Juillet 2024
Il faut continuer de se battre chaque jour pour que notre fenoa (terre) reste le paradis que nos ancêtres nous ont transmis
Dans la banlieue de Papeete, loin des plages et des cocotiers, le foyer « Pu o te hau » (« Havre de paix » en tahitien) existe depuis 1993. Les femmes et les enfants peuvent y séjourner 3 mois, le temps de se reconstruire. Les barreaux devant les fenêtres les protègent et elles reprennent confiance à travers des activités comme le jardinage, la couture et la cuisine, puis, peu à peu, se met en place un projet de vie personnel. En toute humilité, les professionnelles les accompagnent dans leurs démarches de travail, de formation et de recherche de logement. Leur victoires sont silencieuses, à l’image de ce bâtiment aux murs roses, où Il règne un parfum de sérénité. En 2018, le centre a accueilli 185 femmes et 288 enfants, mais près de 140 femmes et enfants ont quand même dû être refusé.es. C’est pourquoi, un projet d’extension est en cours avec la création d’une unité pour les femmes retraitées et un lieu de vente de leur artisanat.
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Chantal Galenon découvre, à l'âge de 15 ans que sa grand mère est une femme battue, depuis elle soutient les femmes en détresse.
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