Embraser la terre au lieu de l’embrasser

Publié le 25 Avril 2024

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Quand arrivera l’heure de la pandémie

Chacun retournera chez soi

Son obus et sa haine sous le bras.

 

A trop vouloir semer le chaos,

Vous obtiendrez le chaos dit-elle.

 

Dès potron-minet la propagande frappe à ta porte :

Propagande toc, toc

Propagande toc, toc, toc :

Propagande  propagande  propagande  propagande  propagande  propagande  .

: nous avons détecté l’ennemi. Point.

: nous avons détecté l’ennemi. Point.

« mieux vaut Hitler que le Front Populaire. » Point

Répétez  répétez  répétez  répétez  répétez  répétez  répétez  répétez

.......................................................................................................................................

 

Les campagnes électorales tuent l’intelligence dans l’œuf.

Y en avait-il une ?

Peut-être…. Comme dirait l’autre.

 

Ils finiront par embraser la terre au lieu de l’embrasser.

Qui ?

La propagande et la bourgeoisie capitaliste.

 

A trop vouloir éventrer la terre,

Vous obtiendrez le chaos dit-elle

Et vous me direz : « Pourquoi sa poésie ne parle-t-elle pas

De roses

D’oiseaux comme à l’habitude

De la forêt et des nuages ; des pierres et de la Terre-Mère

: regardez le sang dans les rues

: regardez le sang dans les rues

: regardez le sang dans les rues.

 

Le cœur saigne à trop vouloir essayer de comprendre.

L’intelligence tricote des fils ensanglantés et pleure.

L’oiseau de la paix s’est égaré dans un embouteillage de nuages

ou bien

pris pour cible, il a été abattu.

 

Nulle poésie ne court par les rues

Son géranium et son amour sous le bras.

 

Même les torrents se sont tus

Les névés sont débauchés et dérivent dans la mer.

Il est difficile de voir une lumière, LA lumière

Au milieu des décombres.

 

Pourtant dans le froid matinal, Dame Soleil brille

Tout est ravissant : contrastes de végétation, bleu

du

ciel  herbe verte, verte, comme je t’aime verde.

 

La poésie se demande où sont passées ses sœurs.

La créativité se demande où se cachent les symboles

Toutes 2 cherchent dans les textes des compagnons de route

Des forces pour continuer

A

Ecrire

A

Croire en la vie

A diffuser la beauté

A

Aimer.

 

Quid de la solitude ?

 

Chacun se terre avec sa peur et sa dignité sous le bras.

Chacun tremble de voir tant d’espoir de monde meilleur perdu.

Nulle perle a tinté comme une cloche de possibilité.

Le samovar verse du sable vierge dans le désert…..même le sable est contaminé.

L’aigle de la liberté a la grippe aviaire.

Il a laissé choir le message qui s’est perdu dans un ravin de méconnaissance.

Nos prisonniers resteront-ils enfermés jusqu’à la fin de leurs jours ?

On ne veut pas d’eux disent-ils.

Nous ne voulons que les insincères, les cerveaux ramollos, les esprits facilement malléables

Pour leur faire entrer à toutes forces la :

propagande  propagande  propagande  propagande  propagande  propagande  

: mieux vaut Hitler que le Front Populaire. Point.

Répétez  répétez  répétez  répétez  répétez  répétez  répétez  répétez 

 

Carole Radureau (25/04/2024)

 

Rédigé par caroleone

Publié dans #Mes anar-poèmes

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