Colombie : Dénonciation et rejet des attaques contre le peuple Nasa de la communauté Nasa Yumbo Cxha Cxa Hywkhaysa

Publié le 13 Avril 2024

Bakatá, le 8 avril 2024. De la part de l'Organisation Nationale Indigène de Colombie (ONIC), en tant qu'autorité nationale d'autonomie gouvernementale, avec son Département des Droits des Peuples Indigènes, Droits de l'Homme et Paix, NOUS REJETONS les actes de menaces et d'extorsion. contre les autorités indigènes du cabido Nasa Yumbo par les FARC EMC et le recours excessif à la force policière.

Les faits se sont produits le 3 avril 2024, « vers 19h20, dans les bureaux du conseil indigène situé dans le quartier Madrigal de Yumbo ; lorsqu'un individu d'apparence jeune, habillé en civil, avec une veste de sport noire, et après avoir frappé à la porte, s'approche de la fenêtre et s'identifie comme membre de la colonne mobile Jaime Martínez de l'état-major général des FARC, qui opère à Valle del Cauca et exige une grosse somme d'argent et menace de déclarer un objectif militaire s'ils refusent de déposer la contribution pour la guerre.»

Les indigènes Nasa ont été victimes de menaces, d'extorsions, d'attaques et d'autres actes de victimisation, de la part de la colonne Jaime Martínez,, ce qui affecte  l'harmonie des indigènes et exacerbe la crise de violence dont sont victimes les indigènes de Colombie. à ce jour entraînant un risque d’extermination.

De même, nous rejetons l'usage excessif de la force et l'abus d'autorité de la part de la Police Nationale de Yumbo, et nous exigeons que l'autorité compétente enquête sur les événements survenus le 5 avril 2024, lorsqu'une patrouille de police, utilisant des armes à feu, a tiré contre l'humanité des comuneros Plinio Chirimuscay et Juan David Chirimuscay, qui a été blessé lorsqu'il est tombé de la falaise du rio Cauca alors qu'il tentait d'échapper aux coups de feu.

De la part de l'Organisation Nationale Indigène de Colombie, NOUS RAPPORTONS ces événements et EXIGONS D'URGENCE de toutes les entités de contrôle nationales et internationales telles que : le Bureau du Procureur général, le Bureau du Médiateur, le Bureau du Procureur général, le Conseil supérieur des droits de l'homme de la Présidence de la République, les Nations Unies, la Croix-Rouge internationale, la Police nationale et les autres institutions existantes au niveau national et international dans le cadre de leurs pouvoirs, interviennent en la matière pour mettre fin à la situation de risque et de menace qui pèse sur nos dirigeants indigènes.

traduction caro d'un communiqué paru sur le site de l'ONIC le 08/04/2024

Rédigé par caroleone

Publié dans #ABYA YALA, #Colombie, #Peuples originaires, #Nasa Paez, #Droits humains

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