Mexique : Site archéologique de Las Labradas
Publié le 5 Février 2024
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Par Gzzz — Travail personnel, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=81386662
Sinaloa, Mexique
Le nom Las Labradas (les gravures) a été donné en raison du nombre de pétroglyphes existant entre la plage et une partie de la mer.
Superficie : 17,5 hectares
Période : entre 1000 avant JC et 300
On ne connaît pas l’origine de la civilisation qui a gravé ces pétroglyphes
Municipalité de San Ignacio dans le sud de l’état de Sinaloa (51 km de Mazatlán)
Las Labradas se trouve dans une Zona Naturelle Protégée appelée La Meseta de Cacaxtla, un territoire de 508 km2 formé de divers écosystèmes à biodiversité élevée, abritant des espèces végétales et animales endémiques
Cette zone architecturale bordée d’épaisses mangroves est situé sur une extension de plage aux roches basaltiques d’origine volcanique.
C’est un témoignage étonnant des anciens habitants, différemment de tous les autres sites non seulement parce qu’il est situé sur une plage mais parce qu’il compte plus de 700 gravures rupestres réalisées sur de la roche volcanique avec des motifs de plantes, de fleurs, d’animaux et des figures géométriques que la mer n’a pas endommagés.
Ce site par ces caractéristiques propres est unique sur le continent américain.
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le rocher percé et le pélican https://lugares.inah.gob.mx/en/zonas-arqueologicas/zonas/estructuras.html?search=estructuras_mosaico&task=search&estructura_zona=1814&lugar_id=1814&estructuras_tipo=Petrograbados&start=9
Les études archéologiques réalisées en périphérie ont permis d’identifier plus de 20 établissements. Il y a l’existence d’une occupation précéramique (7000/5500 av.JC) antérieure au début de l’agriculture sur le continent américain caractérisée par une industrie lithique dans laquelle se trouvent des pointes de projectiles foliacées (type Larma).
Une autre occupation plus tardive est établie avec la présence de céramiques et autres matériaux archéologiques correspondant à une cité sédentaire (culture Chicayota) liée à la tradition Azatlán (750/1250).
Les gravures se retrouvent à la surface des roches sous forme de figures individuelles ou de panneaux (2 ou plusieurs figures).
Elles sont distribuées sans modèle défini, certaines sont concentrées en groupes ou en ensemble et d’autres sont isolées.
La technique de fabrication comprenait l’abrasion et la percussion. Les motifs en bas-relief et haut-relief étaient courants et ils ont utilisé également la pratique de l’enlèvement de la couche superficielle des roches.
Les gravures rupestres ont une certaine correspondance spatiale, dans certains cas numériques. Elles sont liées aux quatre points cardinaux, aux éléments solaires et à la proximité de la ligne imaginaire du Tropique du Cancer.
A Las Labradas, la célébration du solstice d’été semble être symboliquement représentée.
Les représentations d’éléments solaires allusifs et sur les personnages humains suggèrent la présence d’une ancienne vision du monde préhispanique.
Le long du parcours, il est possible de voir plusieurs pétroglyphes représentant des personnages aux têtes circulaires et triangulaires, aux bras ouverts ou levés, au corps complet ou semi-complet. Certaines figures n’ont pas de cheveux, d’autres les ont hérissés avec des variations de coiffure. Parfois, une petite ligne apparait comme une bouche alors que le nez est représenté dans de rares cas.
Source : INAH.gob.mx, wikipedia