Mexique : Site archéologique de La Sábana (5 de Mayo la Sábana)

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Mexique, Guerrero

Période d’occupation : classique (200/650 après JC), épiclassique (650/950 après JC)

Superficie : 334 hectares

A travers des gravures rupestres on peut connaître des aspects de la société qui a vécu sur le site entre le préclassique tardif et le classique (200/650 après JC) e, trouvant des thèmes mythiques, géographiques, des lignées, des cultures agricoles et des mesures de temps.

La représentation de l’être humain est celle qui se détache, à travers des cercles et des carrés pour la tête et des lignes pour le corps.

Il y a des personnages mythiques, des divinités, des prêtres et sans doute des descendants de souverains incarnés dans la pierre.

A son apogée, c’était une des grandes colonies qui se trouvaient le long de la Costa Chica et d’Acapulco avec des caractéristiques monumentales.

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Le site se divise en 2 parties selon la chercheuse Martha Eugenia Labrera :

• Occupation permanente qui couvrait l’actuelle ville d’Acapulco
• Endroit où se trouvent les pétroglyphes dans les pentes du cerro La Bola

Selon le catalogue des grottes de Ruben Manzanilla, la zone archéologique 5 de Mayo -La Sábana compte un total de 38 pétroglyphes avec des motifs de poissons marins, d’animaux terrestres.

La société qui a créé cette colonie adorait les divinités aquatiques, effectuant des rituels pour favoriser la pluie et suivant les phénomènes naturels et l’évolution des étoiles dans le ciel ce qui leur permettait d’ajuster leur calendrier.

La colonie faisait partie d’une colonie beaucoup plus grande, établie dans les parties basses et plates au nord.

Le site se composait de grandes structures aujourd’hui perdues en raison de la croissance de l’étalement urbain dans les années 1960 et d’une zone rituelle de pétroglyphes qui se trouvent dans la partie ouverte au public.

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Acapulco et ses environs sont particulièrement riches en pétroglyphes.

Le ciselage et l’abrasion sur des blocs de granit ont abouti à la reproduction de motifs anthropomorphes, zoomorphes, calendaires et abstraits.

La représentation d’une divinité de la pluie et de singes qui sont peut-être des singes-araignées qui vivaient dans l’état du Guerrero à l’époque préhispanique est également remarquable.

Sources : INAH. Gob.mx, cultura.gob.mx