Journal des peuples originaires au 9 avril 2023
Publié le 9 Avril 2023
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Au Brésil, le fait de délimiter les Terres Indigènes contribue à lutter contre les maladies (Alors, allez-y, délimitez et reconnaissez toutes les Terres Indigènes!) Foto: Christian Braga / Greenpeace
ABYA YALA
En 2022, l'Amérique latine concentre le plus grand nombre d'attaques contre des défenseurs | RAPPORT
ARGENTINE
"La légende du toucan" par Laura Roldán Devetach
HB4, le pain des enfances pauvres
Les forces armées annoncent la militarisation de Vaca Muerta et d'autres enclaves extractivistes
Puelmapu : Réflexions urgentes après la déclaration anti-Mapuche adoptée par le Parlement de Mendoza
peuples : mapuche,
BRESIL
Une exposition de pièces archéologiques raconte l'histoire des peuples indigènes du Rio Negro
Des indigènes Kaixana, en Amazonie, dénoncent l'exploitation minière illégale sur leur territoire
La certification des exportateurs d'huile de palme suspendue suite à l'enquête de Mongabay
La Chambre approuve des mesures contre la Mata Atlântica et les populations traditionnelles
Peuples : peuples du rio negro, baré, baniwa, kaixana, kokama, tikuna, quilombolas, tembé, turiwara, mura,
BRESIL/COLOMBIE/PEROU
Les mafias brésiliennes prennent le contrôle de la triple frontière avec la Colombie et le Pérou
CANADA
Des Autochtones veulent prendre leur revanche contre Christophe Colomb
Vers un statut de personnalité juridique pour la rivière Gatineau ?
Autochtones : un rapport d’Amnistie internationale trouve un écho en Colombie-Britannique
Les Autochtones surreprésentées parmi les victimes de féminicides au pays
Peuples: mohawk, anishinabe, tseil-waututh, wet'suwet'en,
Première nation Kitaso Xai xais
CHILI
Peuples : mapuche huilliche,
COLOMBIE
Belén de los Andaquíes : la municipalité qui résiste à la déforestation dans le sud de la Colombie
Des indigènes se déclarent en minga et annoncent une mobilisation à Bogota
EQUATEUR
Avec la chorale Rojinegra : Sikwanka (Tucan)
Peuple : kichwa,
GUATEMALA
Alta Verapaz : les tisserandes Poqomchi' revendiquent un savoir ancestral
Peuples : poqomchi',
MEXIQUE
Assassinat du défenseur indigène Eustacio Alcalá dans le Michoacán
Dénonciation de la simulation des autorités en matière d'assainissement du bassin de l'Alto Atoyac
Résistances et luttes contre la privatisation de l'eau
Peuples : nahua du michoacan,
MONDE
Oligopoles alimentaires mondiaux, profits de milliards de dollars et pandémie de faim
PARAGUAY
Kryygi, la fille Aché restaurée après 120 ans
Peuple : aché,
PEROU
Des Péruviens se mobilisent contre Boluarte 31 ans après l'auto-coup d'État
Articles sur les peuples autochtones traduits en espagnol
Estados Unidos
Filipinas
Série spéciale sur Debates indigenas : retour des restes ancestraux (en espagnol)
LE CAS DES MUSÉES ARGENTINS
L'Argentine possède l'une des collections bioanthropologiques les plus importantes et les plus sensibles d'Amérique latine. La plupart des restes conservés dans les musées proviennent des victimes tehuelche et mapuche de la "Conquête du désert". Toutefois, conformément aux tendances internationales, les musées sont devenus plus réceptifs aux revendications des communautés indigènes au cours des dernières décennies et ont même adopté des politiques de restitution actives. Des restitutions collectives ont eu lieu grâce à une législation plus moderne ; le retour des caciques Modesto Inakayal et Mariano Rosas ; le retour d'un guerrier à la nation maori et de deux momies guanches à la communauté des îles Canaries. SUITE
LE RETOUR À LA MAISON :
LA LUTTE POUR LA RESTITUTION DES RESTES ANCESTRAUX RYUKYUAN
En 1879, les îles Ryukyu ont été annexées par le Japon. Pendant des décennies, des anthropologues japonais ont profané des tombes et volé des restes humains ryukyu. Par l'eugénisme, l'académie veut prouver la supériorité des Japonais sur les ethnies conquises. Le pillage et le stockage des restes dans des musées ont porté atteinte aux pratiques funéraires, au monde spirituel et à la dignité du peuple. SUITE
LE VOYAGE DES ANCÊTRES MAORIS ET MORIORI :
DU COMMERCE ILLICITE AU RAPATRIEMENT MENÉ PAR LES COMMUNAUTÉS AUTOCHTONES
Entre le 18e et le 19e siècle, les voyageurs et les militaires arrivés sur les côtes de Nouvelle-Zélande et d'Australie ont profané les sites sacrés et enlevé un grand nombre de restes humains et de Toi mokos, c'est-à-dire les têtes tatouées conservées. Au XXe siècle, la coopération entre les communautés et les États a permis de mettre en place une stratégie de rapatriement des restes humains exposés dans les musées européens. À ce jour, plus de 700 ancêtres ont été rapatriés depuis 14 pays d'Europe, d'Amérique du Nord et de la région Asie-Pacifique. Le musée Te Papa Tongarewa a joué un rôle central dans ce processus. SUITE