Les peuples du Mexique et du monde demandent l'arrêt du pillage de l'eau

Photos : Nouvelles d'En Bas et CSPCL

Mexico | Desinformémonos. Les peuples et communautés autochtones du Mexique et de pays du monde comme la France ont exigé le 22 mars la fin de la surexploitation et du pillage de l'eau par les entreprises et les gouvernements qui dépouillent et commercialisent le liquide, dans le cadre de la Journée mondiale de l'eau.

Dans la capitale du pays, des membres du Congrès National Indigène, des Peuples unis de la région Cholulteca et Los Volcanes et de la communauté Otomí résidant à Mexico ont défilé sur l'avenue Reforma pour dénoncer le vol d'eau aux mains de sociétés transnationales telles que Bonafont -Danone à Puebla.

La lutte contre Bonafont a été rejointe par des groupes de Paris, en France, qui avec une journée de concerts, de rassemblements et d'actions devant le siège de l'entreprise ont jeté des centaines de bouteilles "pour se souvenir du rôle de l'entreprise dans la surproduction mondiale de plastique", juste comme ils ont dénoncé le pillage des aquifères du Mexique et de la France.

"Danone assèche les peuples et pollue la planète", lit-on sur une banderole que les Parisiens ont utilisée pour protester contre l'entreprise française à Paris.

Les peuples du Mexique ont également rejeté les projets d'extraction qui menacent l'approvisionnement en eau, dépossèdent les communautés et contaminent les ressources, telles que les mines, les barrages hydroélectriques, les parcs éoliens et les usines industrielles.

Enfin, ils ont exigé la fin de la criminalisation des défenseurs de l'eau dans le pays, comme Miguel López Vega, de Puebla, que les autorités de l'État cherchent à emprisonner une fois de plus avec des crimes préfabriqués.

traduction caro d'un article paru sur Desinformémonos le 23/03/2023