L’histoire méconnue des pensionnats pour Autochtones français

La journaliste française Hélène Ferrarini a documenté une histoire peu connue sur les pensionnats pour Autochtones qui ont existé dans une colonie française, désormais région, la Guyane. Séparation de la famille, interdiction de parler la langue, évangélisation forcée… Le but était le même qu’ici, au Canada : tuer l’Indien dans le cœur de l’enfant.

Environ 2000 enfants auraient fréquenté ces établissements en Guyane française.

PHOTO : SINNAMARY ALIX-RESSE

Delphine Jung (accéder à la page de l'auteur)Delphine Jung

Publié le 12 janvier 2023

Hélène Ferrarini connaît bien la Guyane. Elle y a d’abord été professeure d’histoire, puis y est revenue de temps en temps comme journaliste. Elle a consacré plusieurs années de recherches aux pensionnats pour Autochtones dans ce département français. Là-bas, on les appelle les « homes indiens ». Elle a publié un livre intitulé Allons enfants de la Guyane* en septembre dernier, préfacé par Alexis Tiouka, un survivant des pensionnats. Espaces autochtones lui a parlé.

Espaces autochtones : Comment en êtes-vous arrivée à vous intéresser à cette histoire?

L'histoire méconnue des pensionnats pour Autochtones français | Pensionnats pour Autochtones

Hélène Ferrarini connaît bien la Guyane. Elle y a d'abord été professeure d'histoire, puis y est revenue de temps en temps comme journaliste. Elle a consacré plusieurs années de recherches a...

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