Brésil : Un Quilombola, de Rio de Janeiro, prend ses fonctions au ministère de l'égalité raciale
Publié le 13 Janvier 2023
Ronaldo dos Santos, 44 ans, s'est engagé dans la défense des peuples traditionnels quilombolas depuis la fin des années 1990.
Rédaction
Brasil de Fato | Rio de Janeiro (RJ) | 12 janvier 2023 à 12:01
Ronaldo est né dans le quilombo de Campinho da Independência, situé dans la ville de Paraty, au sud de l'État de Rio de Janeiro - Priscila Rabello/ Alerj
Avec l'investiture de la nouvelle Ministre de l'égalité raciale, Anielle Franco, mercredi dernier (11), Ronaldo dos Santos a été nommé pour assumer le poste de Secrétaire national des politiques pour les Quilombos, les Peuples et Communautés traditionnelles de matrice africaine et les Gitans.
Ronaldo, 44 ans, est actif dans la défense des peuples traditionnels quilombolas depuis la fin des années 1990. Né dans le quilombo de Campinho da Independência, situé dans la ville de Paraty, au sud de l'État de Rio de Janeiro, il est le coordinateur national de l'Articulation des communautés rurales noires et quilombos (Conaq).
Selon les informations de l'organisation publiées en 2022, l'État de Rio compte 48 communautés quilombolas et, bien que le droit à la terre soit garanti par la Constitution fédérale, seuls trois quilombos possèdent des titres de propriété dans l'État.
Cela signifie que Rio de Janeiro ne reconnaît légalement que 6 % de ses communautés quilombolas. Le titre foncier est l'une des principales revendications des populations quilombolas, indigènes et traditionnelles, car sans lui, il n'est pas possible d'avoir des politiques efficaces pour protéger leur patrimoine. Les quilombos qui ont été régularisés dans l'État, depuis 2012, se trouvent dans les villes de Paraty, Cabo Frio et Mangaratiba.
Loi sur le racisme
Lors de la cérémonie d'investiture d'Anielle Franco, qui s'est déroulée en même temps que celle de Sônia Guajajara pour le ministère des peuples autochtones, Lula a sanctionné la loi qui assimile le délit d'outrage racial au racisme, qui est non punissable et imprescriptible.
Approuvé par le Congrès en décembre dernier, le texte insère l'insulte, actuellement contenue dans le code pénal, dans la loi sur le racisme et crée le crime d'insulte raciale collective.
Jusqu'à présent, l'insulte raciale était passible d'un emprisonnement d'un à trois ans et d'une amende. La nouvelle loi prévoit des peines d'emprisonnement de deux à cinq ans. La peine sera doublée si le crime est commis par deux personnes ou plus.
Source : BdF Rio de Janeiro
Rédacteur en chef : Mariana Pitasse
traduction caro d'un article paru sur Brasil de fato le 12/01/2023
/https%3A%2F%2Fimages02.brasildefato.com.br%2F4b24b5d502789c558f40c413bca2c036.jpeg)
Quilombola do Rio de Janeiro assume secretaria no Ministério da Igualdade Racial
Com a posse da nova ministra da Igualdade Racial, Anielle Franco, na última quarta-feira (11), Ronaldo dos Santos foi indicado para assumir a Secretaria Nacional de Politicas para Quilombos, Povos e