2 musiques de film pour aider à passer le cap de 2023
Publié le 31 Décembre 2022
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Quand j’étais petite, dans les années 60, je crois que mes parents n’avaient pas encore la télé. Le dimanche, nous allions souvent chez mes grands-parents où se réunissait toute la famille dans la pièce unique de leur petite maison bâtie de leurs mains. Ils avaient la télé. C’était quelque chose à l’époque, une marque de progrès qu’un téléviseur dans une demeure humble.
La télé était un objet précieux, aussi mes grands-parents avaient-ils aménagé leur petite maison, en faisant une loge dans le mur de séparation entre leur chambre et la pièce à vivre. Un rideau masquait la télé quand elle n'était pas en service. On ouvrait le rideau, et c'était comme au théâtre, un moment de calme et d'attention.
Le dimanche, quand j’étais petite, il y avait toujours des films, l’après-midi, des westerns, des films français, des films comme on a pu en voir, plus tard, uniquement après 20H30.
Une série de films me plaisait beaucoup, c’était la série du Triporteur avec Darry Cowl.
Elle a beaucoup inspiré mon état d’esprit, créant en moi une sorte d’idéal que j’avais, déjà, toute petite, par le biais de mon intérêt déjà précoce pour les indiens.
Je regardais ce personnage farfelu sur son triporteur, avec son système D, sa grande liberté, comme une aventure que chacun et chacune aimerait un jour connaître.
Les paysages défilaient, c’était comme aller en vacances, je ne me souviens pas si je comprenais bien ce que disait Darry Cowl, en tout cas, je repartais toujours, le dimanche soir, avec des images et des sensations plein la tête.
Je retrouvais plus tard, dans mes lectures ce sentiment de liberté et d’évasion en lisant la série du Club des 5, surtout celui avec la roulotte.
Un idéal, quoi.
Aussi, j’avais envie de partager en ce dernier jour de l’année, ce ressenti, car, il me semble qu’il est bénéfique, dans l’image et l’air qu’il véhicule. Cette part de rêve, qui n’est pas, selon moi, que l’apanage de l’enfance.
De même, les 2 musiques de film que j’ai sélectionnées sont tout droit inspirées des mêmes motifs, l’évasion, le sentiment de liberté et de légèreté.
Aussi bien dans les films de Jacques Tati et ce film d’Amélie Poulain, on ressent cela, certes avec d’autres thèmes que je laisse à chacun le soin de développer à sa convenance.
Les musiques sont belles et font du bien.
Pour la version de La valse des monstres, j’ai surtout un coup de cœur pour celle de Mattia Schirosa pour son effet bienfaisant. Il fait partie du groupe Barcelona Gypsy Balkan Orchestra (BGKO) et c’est le compagnon de la chanteuse (sublime) de ce groupe, Sandra Sangiao.
Voilà pour ce petit bavardage.
Que les vents vous soient propices et que cette année soit à la hauteur de vos attentes.
Caro
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La Valse de monstres - Mattia Schirosa
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