La discrimination historique et permanente menace la survie des autochtones

Publié le 27 Octobre 2022

Des femmes Waorani posent pour un portrait lors de la Encuentro de Mujeres Indígenas Voz, Cuerpo y Territorio. Puyo, Équateur. Le 16 mars 2022. Photo : ONU Femmes Equateur/Johis Alarcón

Un rapport des Nations unies expose les difficultés que rencontrent les autochtones pour exercer leurs convictions religieuses et protéger la nature, car elles sont vulnérables aux crises environnementales.

Servindi, 26 octobre, 2022 - La discrimination, la violence et l'hostilité dont ont souffert historiquement et dont souffrent actuellement les peuples indigènes menacent leur survie spirituelle, culturelle et même physique.

Telle est la conclusion d'un rapport historique des Nations unies (ONU) présenté à l'Assemblée générale par la rapporteuse spéciale sur la liberté de religion ou de conviction, Nazila Ghanea.

Le document souligne les difficultés que rencontrent les autochtones pour exercer leurs croyances religieuses, ainsi que le paradoxe selon lequel, en tant que gardiens de la nature, ils sont parmi les plus vulnérables aux crises environnementales.

Dans le premier cas, qui traite de la "spiritualité indigène" en tant que "mode de vie", il documente les expériences des titulaires de droits concernés.

Il montre que les États ne se contentent pas de restreindre les croyances sacrées, les langues et la transmission des connaissances traditionnelles des peuples autochtones.

En outre, les peuples autochtones sont confrontés à des difficultés pour exercer leur liberté de religion ou de conviction en raison de l'assimilation, des déplacements forcés, de la violence à l'encontre des défenseurs et de la destruction des sites sacrés.
"Compte tenu de leur relation inextricable entre la terre et le sacré, de nombreux peuples autochtones estiment que restreindre l'accès aux territoires ancestraux et leur utilisation revient à interdire les expériences spirituelles", note le rapport.

En ce qui concerne le second aspect, il souligne que si de nombreux peuples occupent une position unique en tant que gardiens traditionnels de la nature, ils sont disproportionnellement vulnérables aux crises environnementales.

Enfin, le rapport propose des recommandations pratiques aux États et aux autres acteurs clés pour mieux protéger le droit des peuples autochtones à la liberté de religion ou de conviction.

Il convient de noter que ce rapport a été guidé par la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones.

Ainsi que des consultations approfondies avec les titulaires de droits du monde entier afin d'élaborer "un cadre pour un échange productif et durable".

En outre, si le document a été présenté par la rapporteuse spéciale sur la liberté de religion ou de conviction, Nazila Ghanea, il a été rédigé par son prédécesseur Ahmeh Shaheed.

traduction caro d'un article paru sur Servindi.org le 26/10/2022

Rédigé par caroleone

Publié dans #ABYA YALA, #Peuples originaires, #Discrimination

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