Les déchets de cacao ont une valeur nutritionnelle élevée

Publié le 29 Avril 2022

Servindi, 27 avril, 2022 - La farine obtenue à partir des résidus des fruits du cacao, tels que la coque et la nervure de l'épi, a une valeur nutritionnelle élevée grâce à ses composants calciques et à certains antioxydants.

C'est ce que révèle une étude réalisée par des experts de l'Institut de recherche sur l'Amazonie péruvienne (IIAP), une entité rattachée au ministère de l'environnement (Minam).

L'étude a utilisé des échantillons de la variété CCN-51 de ce fruit provenant de six communautés de la région de San Martin, qui fournissent des sous-produits au secteur de l'alimentation et des boissons.

Des tests gastronomiques ont montré que le produit obtenu est un excellent intrant qui peut remplacer partiellement la farine de blé dans la boulangerie et la pâtisserie.

La teneur en calcium, également présent dans le cacao, est restée dans les limites acceptées par les institutions nationales et internationales de santé et de nutrition.

À cet égard, Gabriel Vargas, chef du laboratoire de chimie des produits naturels de l'IIAP et chercheur principal de l'étude, a expliqué que cette initiative vise à tirer parti des composants du fruit du cacaoyer autres que la fève.

"De cette façon, l'économie circulaire est stimulée et les communautés qui cultivent les fèves de cacao en bénéficient", a déclaré Vargas.

"La farine issue des résidus de fruits de cacao a une teneur élevée en calcium, en antioxydants et en fibres alimentaires, ce qui lui confère un grand potentiel d'utilisation alimentaire", a-t-il déclaré.

Il a ajouté que les agriculteurs tireront un grand bénéfice de la vente de la matière première, ce qui leur permettra d'obtenir des revenus supplémentaires sans avoir à étendre la zone de culture.

A un autre moment, il a recommandé que des études supplémentaires soient menées sur le potentiel nutritionnel dudit produit afin d'en massifier la consommation. 

Plus :

La recherche a été réalisée en collaboration avec l'ONG Amazónicos por la Amazonía (AMPA), basée à Moyobamba, San Martín.
Pour accéder à l'article complet, publié dans la revue scientifique Antioxidants, cliquez ici : https://bit.ly/3KmLigN.

traduction caro d'un article paru sur Servindi.org le 27/04/2022

Rédigé par caroleone

Publié dans #ABYA YALA, #Pérou, #Les fruits de la Pachamama, #Cacao

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