Canada : « Il y a des petits enfants qui veulent qu’on les retrouve »

Publié le 17 Décembre 2021

« Sherlene », « Chris », « Margo ». C’est par centaines que les enfants autochtones ont gravé leur nom dans la brique avant de quitter l’Institut Mohawk, un pensionnat pour Autochtones à Brantford, en Ontario. Les traces d’une période douloureuse, que plusieurs ont longtemps choisi d’enfouir sous le silence. Aujourd'hui, les survivants veulent libérer l’esprit des pensionnaires qui ne l’ont jamais quitté.

TEXTE DE LOUIS BLOUIN, PHOTOS DE CHRISTINE TREMBLAY ET BENOIT ROUSSEL

15/12/2021

Un vent froid souffle sur le site de l’ancien Institut Mohawk. Des policiers s’activent en silence avant l’arrivée de l’hiver.

Les terres du plus vieux pensionnat pour Autochtones du Canada sont maintenant considérées comme une vaste scène de crime. Des recherches auront lieu sur plus de 500 acres.

Chaque parcelle est quadrillée et passée au peigne fin. Le processus pourrait prendre de deux à trois ans.

suite du reportage-photo

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