Argentine : Río Negro : 50 jours de militarisation et de harcèlement policier à Cuesta del Ternero
Publié le 18 Novembre 2021
Photo : Germán Romeo Pena (ANRed)
Au 50e jour de la militarisation de la récupération territoriale du Lof Quemquemtrew à Cuesta del Ternero, sans accès à la nourriture ni au logement, le camp de solidarité en soutien au lof a dénoncé que "samedi dernier, ils ont subi un nouveau harcèlement de la part du COER, une force spéciale de la police de Río Negro". Ils ont souligné que "non seulement ils ont été observés à proximité du campement, mais aussi en direction du territoire" et qu'"après le décompte des voix, ils ont crié des menaces selon lesquelles "ça va mal tourner"". Ils ont également rappelé que "l'épouse de Rocco, enseignante à l'école 140 d'El Bolsón, a menacé les résidents locaux pour avoir refusé de signer une demande d'expulsion et de répression de ce campement". Ils dénoncent également le fait que "dans le Lof Cayunao, bien que l'expulsion promue par Coopetel ait été suspendue pendant quelques jours, la police de Ñorquinco s'est postée à l'entrée de Arroyo Las Minas, demandant des documents à ceux qui étaient venus montrer leur solidarité avec ce Lof".
Par ANRed.
C'est ce qu'ils ont dénoncé depuis le campement de solidarité avec la récupération de Cuesta del Ternero : " depuis le campement de solidarité qui a été mis en place pour protéger les pu peñi ka pu lamuen, qui sont dans le territoire récupéré du Lof Quemquemtrew depuis plus de 50 jours, nous dénonçons que samedi dernier ils ont subi un nouveau harcèlement de la part du COER, une force spéciale de la police de Río Negro. Ils ont été observés non seulement à proximité de ce campement mais aussi en direction du territoire. Après le dépouillement du scrutin, ils ont menacé en criant que 'ça allait devenir moche'", ont-ils déclaré.
Dans la même veine, ils ont ajouté : "Pour la même raison, nous nous demandons : est-ce que ça va être bien parce que Rolando Rocco et ses cinq partenaires, comme il l'a mentionné lors de la dernière audience, vont payer les frais supplémentaires qu'ils ont exigés ? Ou qui paie les indemnités journalières et les frais supplémentaires de plus de 40 policiers qui bloquent la route 6 depuis plus de 50 jours ? " Ils ajoutent qu'ils ont également découvert que " la femme de Rocco, enseignante à l'école 140 d'El Bolsón, a menacé les résidents locaux pour avoir refusé de signer une demande d'expulsion et de répression de ce campement ".
Ils affirment qu'"une fois de plus, l'État met la protection du pouvoir judiciaire, politique et répressif au service d'un pseudo-entrepreneur et de cinq partenaires invisibles - sans avoir investi un seul peso".
Ils rappellent également que "dans le Lof Cayunao, même si l'expulsion promue par Coopetel a été suspendue pendant quelques jours, la police de Ñorquinco s'est postée à l'entrée de Arroyo Las Minas, demandant des documents à ceux qui étaient venus montrer leur solidarité avec ce Lof".
"Nous restons en alerte et continuons à appeler les pu peñi ka pu lamuen et les pu anay à venir nous accompagner et à ne pas naturaliser la militarisation des territoires. Le Lof Quemquemtrew résiste. La force des ngn et pu Nehuen nous soutient. Lucinda Quintupuray marche avec nous. mariciwew, mariciwew !", termine le communiqué.
traduction caro d'un article paru sur ANRed le 16/11/2021
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Río Negro: 50 días de militarización y hostigamiento policial en Cuesta del Ternero | ANRed
Al cumplirse 50 días de la militarización de la recuperación territorial de la Lof Quemquemtrew en Cuesta del Ternero, sin poder acceder a comida ni abrigo, desde el acampe solidario en apoyo a ...