Pérou : Les leaders Kakataibo arrivent à Lima pour demander justice pour les assassinats

Publié le 14 Octobre 2021

Sit-in devant le Musée de l'Inquisition et le Congrès. Photo : Gilmer Pérez/Fenacoca

Les délégations de Huánuco et d'Ucayali demandent également la sécurité territoriale et la protection contre les menaces des opérateurs illégaux sur leurs territoires.

Servindi, 12 octobre, 2021 - Une délégation de leaders Kakataibo a organisé un sit-in cet après-midi devant le Musée du Congrès pour demander justice pour les quatre leaders de leur groupe ethnique qui ont été assassinés depuis le début de la pandémie en 2020.

Les indigènes, originaires de Huánuco et d'Ucayali, demandent également une sécurité juridique pour leurs territoires et une protection efficace contre les menaces des opérateurs illégaux, a déclaré à Servindi l'apu Herlin Odicio.

Ils demandent également au gouvernement du professeur Pedro Castillo de mener une lutte frontale contre les activités illégales qui progressent sur leurs territoires, telles que le trafic de drogue et l'exploitation forestière illégale.

La délégation, composée de 23 dirigeants kakataibo, prévoit de tenir des réunions avec les autorités de l'État jusqu'au samedi 16 octobre, date à laquelle ils retourneront dans leurs communautés.

Ils ont demandé des rencontres avec des représentants des ministères de l'Intérieur, de la Justice, de la Culture, ainsi qu'avec le ministère public et le bureau du médiateur, a déclaré à Servindi l'apu Herlin Odicio.

Le président de la Fédération indigène des communautés Cacataibo (Fenacoca) a également indiqué qu'ils ont demandé une réunion avec la présidente du Conseil des ministres, Mirtha Vásquez, et qu'ils attendent sa réponse.

Depuis le début de la pandémie, quatre dirigeants kakataibo ont été tués et plus de dix ont été menacés par des groupes liés à des activités illégales, a indiqué M. Odicio.

Arbildo Meléndez, apu de la communauté Unipacuyacu à Huánuco, a été le premier à perdre la vie, en avril 2020. Il a été suivi par Santiago Vega Chota, Yenes Ríos et Herasmo García Grau.

traduction caro d'un article paru sur Servindi.org le 12/10/2021

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