« Une image vaut mille mots » : l'effet sur l’enseignement de l’histoire canadienne

Publié le 31 Juillet 2021

Les images qui circulent dans les ressources pédagogiques en Ontario peuvent parfois poser problème aux membres des Premières Nations.

PHOTO : « NOTRE HISTOIRE » PAR FÉLIX SAINT-DENIS, REPRODUCTIBLE ET DISPONIBLE À LA FESFO

Marianne Depelteau

2021-07-29 | Mis à jour hier à 18 h 58

Les manuels scolaires, les présentations PowerPoint, les notes de cours et les livres sont tous accompagnés d’illustrations qui facilitent l’apprentissage chez les élèves. Le contenu éducatif évolue quelque peu au fil du temps, mais les images qui l’accompagnent font-elles de même?

L’imagerie est un élément crucial de l’enseignement de l’histoire canadienne et selon Christine Dokis, directrice de l’éducation du Kinoomaadziwin Education Body, celle-ci peut encore poser problème.

Kelly-Lee Assinewe, coordinatrice du N'Swakamok Native Alternative School au N'Swakamok Native Friendship Centre, dit être choquée de voir que ce genre d’image soit encore montré aux jeunes.

Ça démontre le complexe de supériorité des Européens de l’époque et ça renforce les stéréotypes sur les Premières Nations, ainsi que leur infantilisation, dit-elle.

Les enfants sont comme des éponges, ils intègrent tout ce qu’ils voient et entendent. Ils ont besoin de voir que les Premières Nations étaient et sont toujours des personnes.

Une citation de :Kelly-Lee Assinewe, coordinatrice du N'Swakamok Native Alternative School

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