Pensionnats pour Autochtones : ces témoignages qui éclairent la presse internationale

Publié le 13 Juillet 2021

Maud Cucchi

1 h 13 | Mis à jour à 14 h 37

« Le Canada face à son histoire », « Le cauchemar colonial refait surface », « Indigenous lives matter » : les récentes découvertes de restes d’enfants aux abords des pensionnats pour Autochtones attirent l’attention de la presse internationale, qui s’interroge sur le rôle du Canada dans ces exactions et relaie la parole des survivants pour en comprendre les enjeux.

Dans le journal français L’Humanité, le 9 juillet, Viviane Michel, présidente de l'association Femmes autochtones du Québec, partage son récit. Elle accuse l’Église sans mâcher ses mots : La religion catholique nous a fait un lavage de cerveau sur notre façon d'être, notre façon de fonctionner. Quand tu te fais agresser sexuellement pendant 15 ans, tu en ressors sans une grande estime de toi.

Entre effort pédagogique à l’intention du lectorat étranger et regard critique sur son propre pays, la descendante innue explique comment les cultures autochtones ont été réduites au silence et comment, paradoxalement, même si les violences dans les pensionnats étaient connues, cette histoire n'a pas été pas écoutée.

C’est aussi le long témoignage à cœur ouvert de Crystal Gail Fraser, de la communauté Gwichya Gwich'in, à qui le journal Le Monde confie toute une section, le 10 juillet. Présentée comme une survivante intergénérationnelle des pensionnats, la professeure à l’Université de l’Alberta raconte la terreur qui entourait celui de Grollier Hall, à Inuvik, quand elle était jeune. Ses parents lui demandaient de ne surtout pas s’en approcher.

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Rédigé par caroleone

Publié dans #ABYA YALA, #Canada, #Peuples originaires, #Pensionnats autochtones

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