Chili : La culture Aconcagua
Publié le 1 Août 2021
Pot polychrome Caractéristiques Matériaux : Céramique Période : Poterie intermédiaire tardive, 1100-1500 ap jc. Dimensions : 160 mm de haut Code d'article : MCHAP 1816 http://precolombino.cl/coleccion/olla-policroma/
DANS QUEL SENS TOURNE LE TRINACRIO ?
Les potiers de la culture Aconcagua décoraient les céramiques funéraires de figures géométriques noires sur la couleur naturelle de l'argile. Un motif très courant est le "trinacrio", constitué de lignes peintes sur la surface extérieure ou intérieure de bols et de coupes. Il est intéressant de noter que ces lignes sont orientées vers la droite lorsque les récipients sont trouvés dans la tombe d'un homme, et vers la gauche dans le cas d'une tombe de femme. (source)
.........La culture Aconcagua..........
Environnement et emplacement
La culture Aconcagua vivait dans la zone centrale du Chili, depuis le rio Aconcagua au nord jusqu’au Cachapoal au sud. Sa zone de concentration se trouvait dans les bassins fluviaux du Maipo et du Mapocho.
La région a un climat tempéré avec une altitude qui atteint les 6000 mètres dans la cordillère des Andes.
Economie
Elle était basée sur l’agriculture itinérante pour la production de maïs, quinoa, haricots et courges, la collecte de plantes sauvages qui tenait une place importante notamment avec la collecte de fruits du caroubier. La chasse était l’activité produisant des protéines animales avant l’introduction du bétail par les Incas. Sur la côte ils exploitaient les ressources maritimes comme les coquillages.
Art
La poterie est l’’expression artisanale la plus connue de la culture Aconcagua ils fabriquaient de la poterie utilitaire sans décor, de couleur brune et avec une surface lisse ainsi que des pièces plus élaborées avec des motifs noirs sur la surface orangée de l’argile. Le décor était presque toujours linéaire avec des motifs géométriques, en zigzag, des lignes droites, des triangles à languettes, un dessin typique de lama nommé trinacrio. Les récipients étaient souvent des bols avec des motifs sur la face extérieure.
Le travail de la pierre était important : flûtes, insignes de commandement (claves).
Organisation sociale
Il n’y avait pas d’unité politique étendue, pas de différences sociales marquées. Le leadership était basé sur le prestige, sans doute qu’il n’était pas héréditaire. La plus grande partie du pouvoir devait sans doute appartenir aux chefs de famille.
Culte et rites funéraires
Les morts étaient enterrés dans des tombes individuelles ou collectives sur lesquelles des monticules de terre étaient construits. Cet enterrement dans des tertres funéraires a été décrit par les chroniqueurs qui ont dit que les défunts étaient vêtus de leurs plus beaux habits avec des offrandes de maïs, de haricots, de graines, de pièces de céramique, de bagues en cuivre, de colliers etc….
Ce genre d’enterrement a laissé des traces dans la vallée du rio Aconcagua comme par exemple dans les Bailes de Chinos (confréries) de pêcheurs et de paysans dansant pour la vierge et les saints patrons donnant à voir des éléments qui auraient leur origine dans cette culture. Par exemple l’utilisation d’une flûte produisant un son particulier, le « rajado ».
Mode de vie
Les habitations de cette culture située dans les plaines des vallées et rives des rivières comprenaient 10 habitations maximum. Les maisons étaient isolées les unes des autres, construites avec un mélange de boue, de paille et de coligües, portant le nom de quincha. Les habitants étaient probablement liés par des liens de parenté, leur point commun était lié aux ressources disponibles.
Sur la côte, les ressources étaient les produits de la mer, dans la cordillère les ressources étaient liées à l’exploitation minière.
Histoire
C’est une culture qui présente peu de continuité avec les cultures précédentes, les cultures Bato et Llolleo. Son développement subit l’influence des cultures d’autres régions comme sans doute le nord-ouest argentin, les hauts plateaux boliviens. Avec l’arrivée des Incas au XVe siècle, la population adopte de nombreux éléments des cultures Incas et Diaguita.
Les dernières découvertes
En septembre 2004, des fouilles effectuées dans la commune d’Algarrobo trouve des matériaux de la culture Aconcagua (3 récipients en céramique complets, des outils en pierre). En octobre 2004, les travaux agricoles dans la zone rurale de Llolleo découvrent des squelettes, des ustensiles de pierre, des morceaux de céramique sur un site funéraire et d’habitations de la culture Aconcagua.
Source : museo chileno de arte precolombino
IMAGES sur le site Memoria chilena
Ci-dessous une traduction pour cette culture :
Ci-dessous une traduction pour cette culture :
Complexe Aconcagua. 1 000 -1 470 ap JC
C'est l'entité culturelle qui représente la période tardive dans la région centrale du Chili. Elle avait une dispersion géographique définie et limitée entre les rivières Petorca et Cachapoal. Elle a très peu d'éléments de continuité avec ses prédécesseurs, les peuples Bato et Llolleo. Son développement a reçu des influences culturelles du nord-ouest de l'Argentine et de l'altiplano de Bolivie ; avec l'arrivée des Incas au XVe siècle, les populations Aconcagua ont adopté de nombreux éléments culturels, Inca et Diaguita, populations qui avaient leur siège plus au nord et se sont étendues dans ce territoire en relation avec le Tawantinsuyu.
Avec une grande efficacité d'utilisation, ils ont utilisé une variété de domaines et de ressources dans l'ensemble de la zone couverte. Sur la côte, ils n'avaient pas de modèle spécifique de peuplement et à l'intérieur des terres, il y avait différents types de peuplement, allant des espaces ouverts et des sites d'occupation sans unités de logement aux établissements présentant les caractéristiques de peuplement ; certains étaient directement liés à l'exploitation de ressources spécifiques, tandis que ceux de la côte étaient dédiés en particulier à la collecte de produits marins, ceux de la cordillère étaient liés à l'exploitation des mines de cuivre. Pour leurs cimetières, ils assignaient des endroits spéciaux sur les flancs des collines ou dans des secteurs de vallées, où ils plaçaient les défunts dans des tombes individuelles ou collectives sur lesquelles un monticule de terre était construit.
Ils ont développé l'industrie textile. D'importantes manifestations de l'art rupestre ont été trouvées, mais les meilleurs éléments artistiques étaient les céramiques obtenues dans leurs sépultures. Les céramiques de couleur saumon se distinguent par une décoration géométrique à haut degré de spécialisation artisanale. Des instruments de musique comme les flûtes et les ocarinas ont également été trouvés.
Céramique Complexe Aconcagua La chasse était une activité importante, comme en témoigne la découverte de nombreuses petites pointes de flèches, utilisées pour la chasse aux oiseaux et aux petits animaux. Ils pratiquaient l'agriculture itinérante, principalement pour la production de maïs, de quinoa, de haricots et de citrouilles. La collecte de végétaux sauvages occupait également une place importante, notamment dans le cas des caroubes.
traduction carolita du site Pueblos originarios.com
La mobilité des groupes liés à la "culture Aconcagua" semble avoir été très large, occupant le territoire de la vallée d'Angustura (au sud de Santiago) jusqu'aux rives de la rivière Putaendo. Cette culture s'est développée sur une période de 600 ans (900 à 1500 après J.-C.) et pratiquait une agriculture saisonnière ; la chasse et la cueillette complétaient leur économie. Avec l'irruption des Incas, ils sont devenus leurs meilleurs alliés, tout comme les Diaguita.
Zones culturelles des Andes méridionales - Le Chili - coco Magnanville
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