Canada : Pensionnats autochtones, il faut que les bouches et la terre s'ouvrent !

Publié le 4 Juin 2021

Suite à la découverte de restes d'enfants anonymes décédés dans le pensionnat autochtone de Kamloops en Colombie britannique, soulevant l'indignation, certainement de ceux qui n'ont jamais suivi la réalité du traitement "spécial" qu'on subit les autochtones dans ce pays, les chose semblent vouloir bouger pour aller, enfin vers une recherche de la vérité, pas un semblant de vérité, non, que l'on fouille, que l'on trouve dans chaque pensionnat ces malheureuses petites victimes, qu'on les identifie et qu'on les enterre dignement dans leurs territoires, dans leurs familles, que celles-ci puissent, enfin faire leur deuil. Et que le travail de reconstruction de l'être pour soulager les blessures encore si vives des survivants soit fait, de la meilleure façon possible qu'un stop soit érigé afin de permettre que ce traumatisme ne continue pas de se transmettre de génération en génération.

Que les bouches s'ouvrent et que les terres révèlent leur secret !

ci-dessous plusieurs articles à ce sujet : 

Murray Sinclair demande une enquête indépendante sur les sépultures anonymes

Le sénateur à la retraite Murray Sinclair, qui a présidé la Commission de vérité et réconciliation, souhaite la tenue d'une enquête indépendante pour examiner tous les lieux de sépulture à proximité des anciens pensionnats fédéraux pour Autochtones.

Témoignant jeudi aux Communes devant le Comité permanent des affaires autochtones et du Nord, M. Sinclair a indiqué qu'une telle enquête ne devrait pas être dirigée par le gouvernement fédéral, mais devrait être supervisée par un comité parlementaire, qui veillerait à ce qu'elle soit menée de manière appropriée..........

Malnutrition, violence et abus : des générations d’horreurs répertoriées

Avec l’annonce de la découverte des restes d'environ 215 enfants localisés sur le site d’un ancien pensionnat autochtone à Kamloops, en Colombie-Britannique, ce sont des générations d’horreurs qui se confirment.

Avertissement : Ce texte comporte des éléments choquants concernant les pensionnats autochtones. Si vous, ou quelqu'un que vous connaissez, souffrez d'un traumatisme en lisant ce contenu, appelez la ligne d'aide aux anciens des pensionnats autochtones au 1 866 925-4419.

Ce qui m’a surpris, c’est que même aujourd’hui, il faut qu’on en arrive à des faits sinistres de la sorte pour nous sortir de la torpeur, déclarait cette semaine l’historien Maurice Guibord au micro de l’émission de radio Boulevard du Pacifique, à Vancouver........

La découverte des dépouilles de Kamloops ravive de douloureux souvenirs à Mani-utenam

Ancien pensionnaire, Tabi McKenzie a été chaviré par la macabre découverte des restes de 215 enfants sur le terrain d’un ancien pensionnat à Kamloops, en Colombie-Britannique. « 215, imagine. Il y en a encore d’autres qui n’ont pas été retrouvés. Ça m’a choqué. Ça m’a fait quelque chose. Je me suis revu quand j’avais six ans. Seul. La peur. »

Tabi McKenzie est venu déposer un ours en peluche et la notice nécrologique de son frère et de sa sœur sur la clôture qui borde le site du festival de musique Innu Nikamu, à Mani-utenam. Lieu de recueillement depuis quelques jours alors que les souliers d'enfants continuent de s'y accumuler, c'est sur ce terrain que le pensionnat Notre-Dame de Sept-Îles était en activité jusqu'en 1971. Le bâtiment a été démoli un an plus tard........

Pensionnats autochtones : retrouver les autres corps est essentiel pour le deuil

Trouver les autres dépouilles, mettre des noms sur les corps des enfants décédés dans les pensionnats, apposer des plaques commémoratives... Toutes ces étapes sont importantes dans le processus de deuil des communautés autochtones. Ces dernières réclament donc des actions concrètes de la part des gouvernements.

Les voix s’élèvent pour demander au gouvernement fédéral de passer à la vitesse supérieure afin de lancer de véritables investigations qui pourraient permettre de confirmer les témoignages des survivants des pensionnats......

Kitigan Zibi rend hommage aux victimes de Kamloops

Secouée par la découverte des restes de 215 enfants autochtones à Kamloops, en Colombie-Britannique, la communauté de Kitigan Zibi, dans le nord de Gatineau, s’est réunie jeudi pour une cérémonie commémorative pour rendre hommage à ces jeunes.

Tout au long de la journée, les citoyens ont été invités à se recueillir dès 9 h. La pluie s’est mise de la partie en début de journée, mais rien n’a empêché le son du tambour et des chants autochtones de meubler cette cérémonie simple, émouvante et ancrée dans la culture autochtone, comme le veut la communauté de Kitigan Zibi........

L’enseignement de l’histoire autochtone aux francophones

 

Selon le directeur de la Société historique francophone de l’Alberta (SHFA) Denis Perreaux, ce qui caractérise le mieux l’enseignement de l'histoire autochtone est sa complexité. Même s’il reconnaît qu’il est incontournable de parler du rôle des ordres religieux et de l’Église catholique puisqu’ils ont fondé de nombreuses institutions, il met en garde de ne pas tomber dans l'idolâtrie.

Notre défi est la notion de comment se raconter différemment que simplement par les éloges et l’adoration de ces missionnaires sans être critiques envers leur œuvre globale, explique l’historien.

Il affirme que la Société historique francophone de l’Alberta SHFA tente d’ailleurs de décoloniser sa façon de raconter cette histoire, notamment en montrant qu’il y a eu des alliances authentiques avec les autochtones dans le passé, pour se bâtir un avenir commun.........

L’archidiocèse de Vancouver s'excuse auprès des peuples autochtones

L’archidiocèse catholique de Vancouver présente des excuses aux communautés autochtones pour son rôle dans la gestion de pensionnats et promet de soutenir les survivants dans leur quête de vérité.

L’organisation religieuse a réagi à la découverte des restes de 215 enfants de l'ancien pensionnat autochtone de Kamloops, situé en territoire Tk’emlúps te Secwépemc, en Colombie-Britannique.

Je vous écris pour exprimer mes profondes excuses et mes sincères condoléances aux familles et aux communautés qui ont été dévastées par cette horrible nouvelle, écrit l'archevêque Michael Miller........

Réconciliation : un parcours inutilement long

Dans la foulée des tragiques découvertes à l'ancien pensionnat autochtone de Kamloops, on est en droit de se demander pourquoi on n'a pas encore fait toute la lumière sur ces disparitions d'enfants alors que la situation des pensionnats autochtones a été dénoncée à maintes reprises. La sénatrice indépendante Renée Dupuis explique les obstacles qui se dressent encore sur la longue route de la réconciliation.

Toutes les questions qui concernent les peuples autochtones au Canada sont restées en marge de nos vies, de l'actualité. Ça ressurgit de temps à autre, cette fois-ci à travers cette histoire terrible des enfants anonymement inhumés à Kamloops, indique Renée Dupuis pour expliquer la surprise suscitée dans la population par la récente nouvelle.

Selon la sénatrice, si la réconciliation prend autant de temps, c’est parce qu’on n’est pas allé en tant que société au bout du travail nécessaire.

Edmonton veut en finir avec la polémique autour du père Grandin, partisan des pensionnats

Don Iveson propose de changer le nom de la station du train léger Grandin et d'autres éléments de signalisations mentionnant son nom. Il voudrait aussi recouvrir la fresque associée à l’évêque Vital Grandin, ancien partisan du système des pensionnats autochtones.

La fresque de la station Grandin est l'objet d'une polémique depuis des années. Jeudi, Don Iveson compte prendre des décisions rapides et fortes.

Après la découverte des restes de 215 enfants à Kamloops, je suis d’accord avec les survivants, leurs familles et les milliers d’Edmontoniens qui souhaitent voir la Ville changer la fresque et enlever son nom de la station, a déclaré le maire d’Edmonton........

Le nom de John A. Macdonald sur les rues et bâtiments publics continue de faire débat

Doit-on retirer de l'espace public le nom de John A. Macdonald, le premier premier ministre du Canada, en raison du rôle qu'il a joué dans la mise en place des pensionnats autochtones?

Depuis la découverte des restes de 215 enfants autochtones à Kamloops, en Colombie-Britannique, de nombreuses voix s’élèvent pour que soient changés les noms de lieux ou de bâtiments nommés en l’honneur de personnes qui portent une responsabilité face aux pensionnats autochtones

Questionné sur le changement de nom potentiel de l’école Sir John A. Macdonald de Calgary, le premier ministre albertain, Jason Kenney, a reconnu les torts du politicien conservateur........

Où se trouvaient les pensionnats autochtones au Manitoba?

Saviez-vous que le Manitoba a eu près d'une vingtaine de pensionnats autochtones sur son territoire au cours de l’histoire? Certains se trouvaient dans des régions éloignées, mais d’autres se situaient au sein même de Winnipeg, la capitale provinciale.

L'horreur des pensionnats autochtones a été ravivée la semaine dernière après la découverte des restes de 215 enfants enterrés sur le site d'un ancien pensionnat autochtone à Kamloops, en Colombie-Britannique.

L’Université Algoma va fouiller son terrain à la recherche de restes d’enfants autochtones

Le terrain de l'Université Algoma de Sault-Sainte-Marie, où il y a déjà eu un pensionnat autochtone, sera fouillé afin de déterminer si des élèves de l'école auraient pu y être enterrés.

Le cimetière de Shingwauk, situé sur la propriété de l’Université Algoma, contient déjà les dépouilles de 72 élèves qui sont morts pendant qu'ils étaient au pensionnat autochtone.

L’Université Algoma indique des mesures seront mises en place pour vérifier l’hypothèse qu’il pourrait y avoir d’autres lieux d’exhumation sur le terrain de l’ancien pensionnat.

Des outils technologiques de fouilles pourraient être utilisés pour mener à bien cette tâche........

Le cimetière du pensionnat autochtone de Red Deer a lui aussi des choses à révéler

Après la découverte des restes de 215 enfants enterrés à Kamloops en Colombie-Britannique, une association albertaine espère en savoir plus sur ce qui s’est passé au sein du pensionnat autochtone de Red Deer. 

Entre 1893 et 1919, ce pensionnat a accueilli plus de 300 enfants. Mais on ne connaît pas le nombre précis, car les registres ne sont pas exacts, explique Cecile Fausak, retraitée et ancienne représentante de l'Église Unie du Canada........

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