Mexique : Que cesse la répression contre les écoles normales rurales du pays
Publié le 21 Mai 2021
TLACHINOLLAN
Ayotzinapa, Guerrero, 18 mai 2021 - Aujourd'hui, environ 300 étudiants de l'école normale rurale de Mactumactzá Chiapas ont été violemment réprimés par les forces de sécurité de l'État au poste de péage de Chiapas de Corzo, avec un total de 250 personnes détenues.
Aujourd'hui, des étudiants de l'école normale rurale de Mactumactzá, accompagnés de plusieurs paysans, se sont rendus au poste de péage de Corzo de Chiapas pour mener des activités d'information liées au refus du gouvernement de l'État de publier les nouveaux examens d'entrée afin que les épreuves se déroulent en personne, puisque les paysans et les indigènes de l'État n'ont pas accès à la technologie permettant de s'inscrire et de passer les examens en ligne. Alors qu'ils se trouvaient à cet endroit, plus de cinq cents policiers d'État sont arrivés et ont violemment, sans respecter les protocoles d'usage de la force, procédé à l'expulsion de plus de 250 étudiants, dont on ignore toujours où ils se trouvent.
Les mères et les pères des 43 étudiants condamnent la répression violente des forces de sécurité contre les étudiants de la Normal Rural de Mactumactzá, qui est clairement un acte d'autorité disproportionné et qui viole les droits des étudiants qui ont la légitimité de demander de meilleures conditions pour la Normal Rural de Mactumactzá. Leurs revendications s'inscrivent dans le cadre constitutionnel et visent à renforcer l'enseignement public pour ceux qui ont le moins, ces demandes et revendications ne doivent pas être criminalisées.
Qu'y a-t-il d'illégal pour l'État d'investir dans l'éducation des jeunes indigènes ? Dans ce sens, il est pervers que le gouvernement de l'État rende publiques les ressources allouées à la Normal Rural Mactmactzá, en plus d'être une obligation, ce qui est faux avec cet investissement.
Ces demandes ne doivent pas être une raison pour l'utilisation disproportionnée de la force ou pour la privation de liberté de centaines d'étudiants. C'est le dialogue qui devrait prévaloir et non les postures fascistes d'un gouvernement déguisé en progressiste, une circonstance qui contraste également avec la position de non-répression des mouvements sociaux du gouvernement fédéral.
Pour toutes ces raisons, nous, les mères et les pères des 43, exigeons :
- Déterminer où se trouvent les 250 étudiants.
- Si leur situation juridique est établie, leur libération immédiate.
- Une solution rapide aux justes demandes de la Normal de Mactumactzá.
- Que cesse la répression du gouvernement du Chiapas contre la Normal de Mactumactzá.
CORDIALEMENT.
PARCE QU'ILS ONT ÉTÉ PRIS VIVANTS, NOUS LES VOULONS VIVANTS !
Comité des mères et des pères des 43.
Traduction carolita d'un communiqué paru sur Tlachinollan.org le 19 mai 2021
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No más represión contra las Normales Rurales del país
Ayotzinapa, Guerrero a 18 de mayo de 2021.- El día de hoy alrededor de 300 estudiantes de la Normal Rural de Mactumactzá Chiapas fueron violentamente reprimidos por las fuerzas estatales de ...
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