La cacique Ana Soto

Publié le 12 Mars 2021

Ana Soto (AnaSolí)

Gayón

1618 - 1668

Elle est née en 1618 sur des terres qui correspondent aujourd'hui à l'État de Lara (Venezuela). Elle appartenait à l'ethnie Gayón, son nom indigène ressemblait phonétiquement à AnaSolí ou Ana Soto et est mentionné comme tel dans les chroniques. Pour son peuple, elle était la "Fille de la Terre et du Soleil".

Elle était une servante des Espagnols jusqu'à ce qu'elle s'enfuie dans la brousse. Bientôt, elle conduira quelque 2 000 guerriers parmi les Gayones et les autres peuples de la région qui résistent aux Espagnols et qui, bien que subissant des pertes, n'ont pu être réduits à l'encomienda et les harcèlent avec tous les moyens dont ils disposent.

Elle a organisé ses attaques avec la stratégie de la guérilla, a attaqué par surprise, intercepté des communications, saisi des armes et du matériel, et ainsi de suite pendant des décennies. Les chroniques espagnoles le décrivent comme "une terreur qui s'échappe à travers les buissons pour disparaître parmi eux comme une chose du diable". Vous ne pouvez pas la suivre à la trace parce qu'elle ne part pas". Son mari, Pedro Monjes, avait la même réputation : "Monjes est un effrayant tout comme sa femme et on croit qu'il se transforme en jaguar".

Elle est finalement capturée en 1668 et exécutée par empalement le 6 août. Au Venezuela, en justification de sa lutte pour la liberté et la défense de ses terres, le 6 août a été institué comme le jour de l'empalement de la guerrière indigène Ana Soto.

Un mouvement populaire de femmes vénézuéliennes, composé de dirigeants syndicaux et de travailleurs, a repris son nom.

 

 

 

 

Extrait de "La Cacica Ana Soto" de Noraudis Morán, vidéo produite par le Centre de production audiovisuelle et radiophonique "San Jacinto". École communautaire des médias. Lien

traduction carolita du site Pueblos originarios.com

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