Chansons reprises : Chimbililí

Publié le 25 Avril 2021

Chimbililí

Chimbililí (Chimbililomba) - Chimbililí (Chimbililomba)
Chimbililí (Chimbililomba) - Chimbililí (Chimbililomba)
No hay caracol que no tenga su comba - Il n'y a pas de coquillage qui n'ait pas sa courbure
No hay caracol que no tenga su comba - Il n'y a pas de coquillage qui n'ait pas sa courbure
Ay la muerte del hombre, no hay quién la sienta - Ay la mort de l'homme, il n'y en a pas qui la sente
Ay la muerte del hombre, no hay quién la sienta - Ay la mort de l'homme, il n'y en a pas qui la sente 
Solo lo que siente la mujer del hombre - Seulement ce que ressent la femme de l'homme
Solo lo que siente la mujer del hombre - Seulement ce que ressent la femme de l'homme

Ay si no hay panelita, ay si no hay chocolate - Ay s'il n'y a pas de panelita, ay s'il n'y a pas de chocolat
Ay si no hay panelita, ay si no hay chocolate - Ay s'il n'y a pas de panelita, ay s'il n'y a pas de chocolat
Toda la noche hay un bate que bate - Toute la nuit il y a un tambour qui bat
Toda la noche hay un bate que bate - Toute la nuit il y a un tambour qui bat
Hay un bate que bate, hay un bate que bate, hay un bate que
bate - Il y a un tambour qui bat........

El loro y la lora estaban loreando - Le perroquet et sa compagne sont en train de perroquer
El loro y la lora estaban loreando - Le perroquet et sa compagne sont en train de perroquer
Y yo por la reja estaba mirando - Et moi par les barreaux je les regarde
Y yo por la reja estaba mirando - Et moi par les barreaux je les regarde
El loro comiendo y yo trabajando - Le perroquet est en train de manger et moi en train de travailler
El loro comiendo y yo trabajando - Le perroquet est en train de manger et moi en train de travailler
Con qué se mantiene, con la flor del verano - Avec quoi ça se maintient, avec la fleur de l'été
Con qué se mantiene, con la flor del verano - Avec quoi ça se maintient, avec la fleur de l'été

Trabaja compañero, trabaja - Travaille compagnon, travaille
Trabaja de rodillas, trabaja - Travaille à genoux, travaille
Trabaja de costa'o, trabaja - Travaille de costa'o, travaille
Trabaja como negro, trabaja - Travaille comme un noir, travaille
Trabaja noche y día, trabaja - Travaille nuit et jour, travaille
Trabaja a medio la'o, trabaja - Travaille a medio la'o, travaille 
Trabaja bajo el sol, trabaja - Travaille à ras de terre, travaille
Trabaja como negro, trabaja  - Travaille comme un noir, travaille
Trabaja compañero, trabaja - Travaille compagnon travaille
Trabaja compañero, trabaja - Travaille compagnon travaille

El loro y la lora estaban loreando - Le perroquet et sa compagne sont en train de perroquer
El loro y la lora estaban loreando -Le perroquet et sa compagne sont en train de perroquer
Y yo por la reja estaba mirando - Et moi par les barreaux je les regarde
El loro comiendo y yo trabajando - Et moi par les barreaux je les regarde
Con qué se mantiene, con la flor del verano - Avec quoi ça se maintient, avec la fleur de l'été

Trabaja compañero, trabaja - Travaille compagnon, travaille
Trabaja de costa'o, trabaja - Travaille de costa'o, travaille
Trabaja como negro, trabaja - Travaille comme un noir, travaille
Trabaja de rodillas, trabaja - Travaille à genoux, travaille
Trabaja a medio la'o, trabaja - Travaille a medio'lao, travaille
Trabaja noche y día, trabaja - Travaille nuit et jour, travaille
Trabaja bajo el sol, trabaja - Travaille sous le soleil, travaille
Trabaja como negro, trabaja - Travaille comme un noir, travaille

Chimbililí (Chimbililomba) -Chimbililí (Chimbililomba)
Chimbililí (Chimbililomba)- Chimbililí (Chimbililomba)
No hay caracol que no tenga su comba - Il n'y a pas de coquillage qui n'ait pas sa courbure
No hay caracol que no tenga su comba - Il n'y a pas de coquillage qui n'ait pas sa courbure
Ay la muerte del hombre, no hay quién la sienta - Ay la mort de l'homme, il n'y en a pas qui la sente
Ay la muerte del hombre, no hay quién la sienta - Ay la mort de l'homme, il n'y en a pas qui la sente
Solo lo que siente la mujer del hombre - Seulement ce que ressent la femme de l'homme
Solo lo que siente la mujer del hombre - Seulement ce que ressent la femme de l'homme

Ay si no hay panelita, ay si no hay chocolate - Ay s'il n'y a pas de panelita, ay s'il n'y a pas de chocolat
Ay si no hay panelita, ay si no hay chocolate - Ay s'il n'y a pas de panelita, ay s'il n'y a pas de chocolat
Toda la noche hay un bate que bate - Toute la nuit il y a un tambour qui bat
Toda la noche hay un bate que bate - Toute la nuit il y a un tambour qui bat
Hay un bate que bate, hay un bate que bate, hay un bate que bate - Il y a un tambour qui bat, il y a .......
 

Los Flokloristas traduction carolita

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Le bullerengue

Le Bullerengue est un genre musical et une danse de la côte caraïbe de la Colombie, pratiqué principalement par les descendants des Marrons qui habitaient San Basilio de Palenque, connus comme le "premier peuple libre d'Amérique latine".

Il se caractérise par le fait qu'il s'agit d'une danse chantée, dont la danse est exécutée uniquement par des femmes. À ses débuts, les esclaves en fuite utilisaient des tambours et des appeaux féminins. Grâce au bruit des tambours et aux applaudissements, elles célébraient également leur liberté.


Histoire

Le bullerengue naît avec l'arrivée des esclaves à Cartagena de Indias, qui utilisaient des tambours hembra et llamador, les femmes utilisaient des polleronas. Par ce son de tambours et d'applaudissements, ils célébraient aussi leur liberté d'esclaves.

Sa pratique est restée secrète pour le profil culturel du pays pendant plus d'un siècle, pratiquement non documentée, et c'est durant la période des quarante dernières années environ, que le bullerengue est passé de musique invisible, à marginalisée, à produit culturel d'exportation, à discours de fierté nationale, à agent influent dans la fondation de musiciens colombiens sur la scène mondiale tels que Carlos Vives, Aterciopelados et Bomba Estéreo.

Dans ce voyage historique, il y a un protagoniste fondamental, héritière de la riche tradition ancestrale, principal représentant du genre, pionnier de son introduction sur le marché mondial de la musique, voyageur dans les festivals du monde entier, artiste dans des enregistrements acclamés, gagnante de multiples prix internationaux, influence des musiciens indigènes et urbains, et surtout, matrone de la lignée bullerenguera :  Petrona Martínez.

Ensemble rythmique

Il est composé de :

  • bullerengue sentao.
  • la chalupa.
  • Le fandango des langues

L'organologie du bullerengue se compose de deux tambours. Le tambor alegre (qui porte la voix principale) et le llamador (qui marque le tempo). Il y a des différences mineures comme dans certaines régions les chanteurs battent des paumes et dans une autre région les paumes sont remplacées par des tablas. Les chanteurs, danseurs et batteurs ne cessent d'apprendre et ce n'est que lorsqu'ils sont des vétérans qu'ils sont vraiment reconnus au sein de la communauté comme de bons bullerengueros.

Pratique et costumes

Le rythme est bien marqué, autonome, clairement africain, exécuté par des tambours, sans aucune dérivation vers la mélodie. Les jeunes femmes sortent dans la cour en file, en tapant des mains en l'air, avec un pas court, semblable à celui de la cumbia et en position debout. Plusieurs personnages se suivent, portant des jupes, symbolisant l'offrande de fertilité.

La musique comprend un tambour féminin ou tambor alegre accompagné d'un tambour masculin ou llamador qui porte le rythme, ainsi qu'un totuma avec une assiette en terre cuite cassée à l'intérieur et les applaudissements du chœur qui accompagnent la musique.

Vocalement, le bullerengue est dirigé par un maître de cérémonie et le chant est basé sur la narration d'une histoire par le biais de questions-réponses en decimas et en lignes fragmentées. 

Le bullerengue est devenu pour ces nouvelles communautés la musique de fête par excellence, avec laquelle ils animaient leurs réunions et les célébrations du calendrier des saints populaires, ils faisaient des fêtes de bullerengue lors des célébrations de Saint-Jean, Saint-Pierre et Saint-Paul les 24 et 29 juin et ensuite de la célébration de Sainte-Catherine, l'Immaculée Conception de Marie du 8 au 25 décembre, souvent les fêtes se poursuivaient jusqu'au 6 janvier.

traduction carolita de l'article sur le bullerengue du site ecured

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