Pérou - Loreto : les communautés indigènes appellent à l'aide en raison de la vague de contagions

Publié le 12 Février 2021

Les communautés Quechua et Kukama demandent des tests rapides, des médicaments et la présence de personnel spécialisé pour traiter les cas de COVID-19 sur leur territoire.

Servindi, 11 février 2021 - Les communautés indigènes du bassin des rios  Pastaza et Marañon, dans la région de Loreto, demandent de l'aide pour faire face à une nouvelle vague d'infections par COVID-19.

Ces derniers jours, dans la communauté quechua de Nuevo Andoas (Pastaza), 2 décès ont été signalés à cause de la COVID-19 et 10 cas symptomatiques ; mais 16 autres cas sont suspectés.

Alors que dans la communauté Kukama de Puerto Orlando (Marañón), une contagion massive a été signalée et confirmée par une brigade de la Direction régionale de la santé (Diresa) de Loreto.

Communautés touchées

Selon la plateforme Puinamudt, à ce jour, dans la communauté de Nueva Andoas, dans le bassin du Pastaza, 10 cas symptomatiques ont été signalés ; mais 16 autres cas présentant de forts symptômes sont suspectés.

Cette situation a été aggravée par le signalement de deux décès. L'un est mort il y a 10 jours et le second décès a été signalé le jeudi matin 11 février.

En plus de Nueva Andoas, il y a également des rapports sur 7 cas possibles dans la communauté de Los Jardines, ce qui indiquerait "une contagion massive potentielle comme en 2020".

Dans le cas de la communauté de Puerto Orlando, dans le bassin du Marañón, une brigade de la Diresa-Loreto a confirmé une contagion massive.

Cette infection massive a été initialement signalée par l'Association de développement et de conservation Cocama San Pablo de Tipishca (Acodecospat).

Bien que l'action opportune de la brigade sanitaire ait permis que parmi toutes les personnes testées, une seule ait été transférée à la ville d'Iquitos, un soutien supplémentaire est nécessaire.

Un soutien urgent

La communauté de Nueva Andoas déclare qu'elle a besoin de kits de test rapide, de médicaments et de la présence de personnel spécialisé pour s'occuper en permanence des cas COVID-19.

En outre, ils demandent l'activation de la centrale de production d'oxygène située dans les installations du lot 192, et la fourniture d'électricité 24 heures sur 24.

La demande s'étend au soutien de tous les établissements de santé dans les provinces de Datem del Marañón et du Loreto.

Ils estiment qu'une coordination urgente est nécessaire entre la Diresa, le ministère de la santé, le Perupetro et les fédérations indigènes.

Ceci, afin de construire un plan d'alerte précoce pour surveiller la population à travers la mobilisation des brigades COVID-19.

"Cette coordination sera essentielle pour éviter de répéter la contagion massive qui s'est produite lors de la première vague de COVID-19 en 2020 et qui n'a pas pu être traitée", disent-ils.

traduction carolita d'un article paru sur Servindi.org le 11/02/2021

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