Chansons reprises : Luna Tucumana

Publié le 4 Avril 2021

Luna tucumana

Je ne chante pas à la lune
parce qu'elle brille et rien d'autre,
je chante pour elle parce qu'elle connaît
ma longue marche.

Ay lunita tucumana (petite lune tucumane)
petit tambour calchaquí,
compagne des gauchos
sur les sentiers de Tafí.

Perdue dans les cerrazones
qui sait, vidita
où je vais errer
mais quand la lune se lève
je chanterai, je chanterai
à mon Tucumán bien-aimé
je chanterai, je chanterai, je chanterai.

Avec espoir ou avec tristesse
dans les domaines de l'Acheral
j'ai vu la bonne lune
embrassant le champ de canne.

En quelque chose nous sommes semblables
lune de la solitude :
je vais marchant et chantant
comme l'est ma façon d'éclairer.

****

Yo no le canto a la luna
porque alumbra y nada mas,
le canto porque ella sabe
de mi largo caminar.

Ay lunita tucumana
tamborcito calchaquí,
compañera de los gauchos
en las sendas de Tafí.

Perdida en las cerrazones
quien sabe vidita
por donde andaré
mas, cuando salga la luna,
cantaré, cantaré.
A mi Tucumán querido
cantaré, cantaré, cantaré.

Con esperanza o con pena
en los campos de Acheral
yo he visto a la luna buena
besando el cañaveral.

En algo nos parecemos
luna de la soledad:
yo voy andando y cantando
que es mi modo de alumbrar.

Atahualpa Yupanqui traduction carolita

La Lune comme compagne de voyage dans « Luna Tucumana »

 

La chanson « Luna Tucumana » dans la version chantés par Mercedes Sosa, est un hommage à la province de Tucumán, en Argentine, et en même temps, une profonde réflexion sur la solitude et la compagnie dans le voyage de la vie. Les paroles utilisent la lune comme métaphore d’un confident silencieux qui éclaire le chemin de la narratrice, qui n’est autre que la chanteuse elle-même ou toute personne qui s’identifie à la chanson. La lune n’est pas seulement un corps céleste qui brille dans la nuit, mais un symbole de guidance et de réconfort pour ceux qui traversent des moments d’incertitude ou de solitude.

La référence à la « lunita tucumana » et au « tamborcito calchaquí » évoque des images de la culture et de la géographie de Tucumán, créant un lien entre la terre et le ciel, entre le local et l'universel. La chanson mentionne également la « senda del tafí », qui pourrait faire référence à la vallée du Tafí, un lieu d'une grande beauté naturelle à Tucumán. Ces éléments folkloriques sont caractéristiques de la musique de Mercedes Sosa, qui fut l’une des principales représentantes du folklore argentin et de la musique populaire en Amérique latine.

La répétition de la phrase « Je chanterai, je chanterai » souligne l’importance de la musique comme forme d’expression et de résistance. À travers sa chanson, le narrateur trouve une manière « d’illuminer », c’est-à-dire de donner un sens et de l’espoir à son existence. La chanson devient ainsi un acte d’affirmation d’identité et de connexion aux racines culturelles, un thème récurrent dans l’œuvre de Mercedes Sosa.

https://www.letras.com/mercedes-sosa/63313/significado.html

Rédigé par caroleone

Publié dans #Chanson du monde, #Folklore, #Nueva canción, #Argentine, #chansons reprises

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