Colombie/CRIC : Nous rejetons les menaces contre la vie de nos autorités indigènes
Publié le 21 Novembre 2020
20 novembre 2020
Hier après-midi, le 19 novembre 2020, un pamphlet a été publié au nom du Bloque Capital D.C des Águilas Negras, dans lequel la vie de certaines des autorités indigènes a été menacée. Parmi les personnes mentionnées figurent le sénateur Feliciano Valencia, le conseiller principal Ermes Pete Vivas et le coordinateur des droits de l'homme Jhoe Sauca, entre autres dirigeants politiques, journalistes et médias alternatifs.
Au vu de ces faits, Jhoe Sauca, coordinateur des droits de l'homme du CRIC, a déclaré que "le Conseil régional indigène du Cauca - CRIC, rejette fermement ces accusations, ces stigmatisations qui continuent à être générées contre les dirigeants dans ce cas indigène, Nous savons qu'ils se réfèrent beaucoup à la question de la Minga en raison de 4 points structurels qui ont été placés dans un scénario qui ne peut être ignoré, c'est un scénario à discuter avec le peuple colombien et nous savons que c'est la stratégie de guerre psychologique qu'ils ont toujours utilisée pour que des changements structurels ne soient pas générés dans ce pays.
Ainsi, il est évident que les personnes menacées dans le pamphlet sont caractérisées parce que, par leur travail, elles ont rendu visibles les erreurs de l'État dans leurs actions, en outre, que dans leur travail elles travaillent pour une vie digne pour tous les Colombiens, en particulier pour ceux qui sont des minorités, d'où le coordinateur des droits de l'homme ajoute : "C'est pourquoi, convaincus que la vie l'emportera toujours, que la paix est un droit nécessaire dans ce pays, nous continuerons à avancer dans le cadre des mandats de la Minga, qui est aujourd'hui nationale, en réunissant les régions pour continuer à exiger et à revendiquer qu'on ne continue pas à nous assassiner, qu'il y ait la sécurité sur le territoire et que la paix soit aussi un droit, c'est pourquoi nous élevons la voix et nous continuerons à le faire jusqu'au bout.
Enfin, nous appelons les institutions qui veillent sur les droits de l'homme et nous tenons le gouvernement national pour responsable en cas d'atteinte à la vie de nos compagnons, car il est du devoir de l'État de veiller à la protection de ses citoyens et de fournir les garanties nécessaires pour que ceux qui parlent au nom d'autrui aient le droit de vivre en paix et en harmonie.
Par : Programme de communication du CRIC
traduction carolita d'un article paru sur le site du CRIC le 20/11/20