Mercedes Sosa: La voz de la zafra (1962)

Premier album longue durée dans la discographie individuelle de Mercedes Sosa. Il a été enregistré en 1961 et publié l'année suivante sur le label RCA Victor. Il contient douze chansons, dont huit ont été composées par Armando Tejada Gómez et Óscar Matus, le mari de Mercedes. Il comporte plusieurs rééditions sur LP et CD où le titre a été changé en "Canta Mercedes Sosa" ou simplement "Mercedes Sosa".

C'est ce qui est écrit au dos de la couverture du disque :

Il y a une dizaine d'années, dans le Jardin de la République, une voix s'est fait entendre... celle de Gladis Osorio... La terre chaude et la canne ondulante, au nord et guide de l'homme de la région, connaissait l'émotion du chant...

L V 12, prestigieuse station de radio de Tucumán, répandit les nuances chaudes de sa voix et une longue histoire de succès, parsemée de lieues et de routes, jalonna son œuvre dans tout le Nord de l'Argentine et la VOIX DE LA ZAFRA, tel qu'elle fut baptisée par ses admirateurs, fut longtemps le symbole de l'expérience d'un peuple noble et travailleur... Mais sa voix n'avait pas connu la popularité du disque. Les jours passèrent et le gobelin du temps, doux et réussi, fit que l'artiste s'enfonça de plus en plus dans la musique indigène et en sortit maintenant en couvrant un répertoire avec du contenu, avec son vrai nom MERCEDES SOSA, assumant ainsi la responsabilité d'ajouter un répertoire et un style, nouveaux et personnels et de grande couleur. On peut pratiquement dire que MERCEDES SOSA, est née avec l'album, il y a un an à Buenos Aires.

Essentiellement émotionnelle, elle a un style défini, personnel mais toujours en respectant le caractère du travail qu'elle effectue.

Dans sa voix, la force du soleil, la fécondité de notre terre, la force du cultivateur de canne à sucre pour obtenir la richesse du sol et toute la force tellurique de la forêt côtière ont été captées, et nous parlons de la zone côtière d'une manière spécifique, car on peut voir que l'artiste traite de cette longue pièce, un thème de coupe côtière nette, et elle le fait parce qu'elle essaie de traiter les régions de notre terre le plus possible, en respectant, bien sûr, certaines manières, de les rapprocher par la musique. Elle considère qu'il n'a pas de régionalisme défini et a tendance à chanter tous les rythmes du pays, donnant à chaque thème la force de sa personnalité.

Ses dernières tournées aux quatre coins de notre pays ont prouvé qu'elle est actuellement orientée vers le vrai folklore, le seul valable pour le moment.

Sans aucun doute, nous sommes en face d'une forte personnalité de notre folklore, qui s'abreuve proprement, aux véritables sources de la musique autochtone.

Nous sommes, nous pouvons l'affirmer, devant une nouvelle forme de l'adage indigène.

EDUARDO AYALA.

Les chansons

01. Los hombres del río [Armando Tejada Gómez – Óscar Matus] (2:26)
02. Recuerdos del Paraguay [Ben Molar – Demetrio Ortiz] (2:15)
03. El jangadero [Ramón Ayala – Vicente Cidade] (2:23)
04. La zafrera [Armando Tejada Gómez – Óscar Matus] (2:47)
05. El río y tú [Armando Tejada Gómez – Óscar Matus] (2:13)
06. Tropero padre [Armando Tejada Gómez – Óscar Matus] (2:44)
07. Nocturna [Armando Tejada Gómez – Óscar Matus] (2:24)
08. El indio muerto [Gerardo López] (2:29)
09. Zamba de los humildes (La de los humildes) [Armando Tejada Gómez – Óscar Matus] (2:49)
10. Zamba de la distancia [Armando Tejada Gómez – Óscar Matus] (2:51)
11. Selva sola [Armando Tejada Gómez – Óscar Matus] (2:05)
12. Sin saber por qué [Ben Molar – Florentín Giménez] (2:22)

Liste des titres sur you tube

traduction carolita du site Perrerac.org

Mercedes Sosa: La voz de la zafra (1962) | PERRERAC: La canción, un arma de la revolución...

Primer larga duración en la discografía individual de Mercedes Sosa. Fue grabado en 1961 y publicado al año siguiente por el sello RCA Victor. Contiene doce canciones, ocho de ellas compuestas p...

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