Chansons reprises : Soneto para Matilde (soneto 93)

Publié le 4 Octobre 2020

Chanson de César Isella inspirée par un poème de Pablo Neruda paru dans La centaine d'amours qu'il dédiait à sa femme Matilde Urrutia. C'est le poème ou sonnet n° 93 de ce recueil.

 

 

Si quelquefois devait s’arrêter ta poitrine,
Et que cesse d’aller ce qui brûle en tes veines,
Si ta voix en ta bouche expirait sans parole,
Si tes mains s’endormaient en oubliant l’essor,

Matilde, amour, laisse tes lèvres entrouvertes
Car ce dernier baiser doit durer avec moi ,
Doit rester immobile à jamais sur ta bouche :
C’est ainsi seulement qu’il me suit dans la mort.

Extrait
Pablo Neruda (La centaine d'amour, poème n° 93)
Mis en musique par César Isella

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