Homenage (A Che Guevara) de Juvencio Valle

Publié le 6 Août 2020

Hommage


Personne ne sait où il est, ses déplacements sont censés être quelque part sur la Terre. La presse bourgeoise, désireuse de l'éliminer, même au risque de le nier, proclame jour après jour sa mort, au Guatemala, à Saint-Domingue, au Vietnam, d'autant plus que cette presse prétend sérieusement que ses propres compagnons l'ont assassiné.
 
Mais du fond de la selva bolivienne, la nouvelle arrive soudain, là, il apparaît vigoureusement ressuscité, là, l'homme, l'héroïque guérillero, qui se produit comme lui seul sait le faire, poitrine et genou à terre, scrutant l'horizon, fusil en main. Plus de tapis ministériel moelleux, plus de cloches électriques, honneurs de la rigueur pour le compagnon ministre, pour sa volonté spontanée il s'est envolé à la recherche de la vie difficile, du danger imminent.
 
Connaissant déjà sa position, se jette aussitôt sur lui , il ne pouvait en être autrement, tout le poids de la meute internationale, les chiens de proie du monde entier se rassemblent autour du lion acculé, les mâtins aux dents les plus longues, Les chiens les plus peu scrupuleux aboient à l'unisson, frénétiques à l'idée de sentir le sang pur et sans tache dans l'air chaud, mais le harcelé ne recule pas d'un iota et, déclenchant le dernier coup qui lui reste, il affronte son destin comme une statue de dignité inébranlable.
 
Il est tombé au combat, comme un héros antique, toujours tourné vers l'avant, sans jamais tourner la tête, toujours vivant, blessé et saignant, il est irrévérencieusement traîné dans les défilés, ses poursuivants ayant peur de l'incroyable magie de son pouvoir, pour l'achever sans crainte, Ils s'enivrent jusqu'à l'inconscience, déjà dans cet état de bêtes humaines ils l'assassinent lâchement, à bout portant, quel sort pour lui, un héros de sa stature et de son tempérament, un géant de tous les temps, il ne méritait pas de concurrents aussi méprisables, si bas, si misérables, si lâches...

Juvencio Valle (traducteur deepl relecture carolita)

Homenaje

Nadie sabe dónde está, se supone que su paradero pertenece a algún lugar de la Tierra. La prensa burguesa deseosa de eliminarlo,aún a riesgo de desmentirlo, día a día proclama que ha muerto, en Guatemala, en Santo Domingo, en Vietnam, más todavía, asegura esa prensa seria que sus propios compañeros, le han asesinado.

Pero desde el fondo de las selvas bolivianas llega de repente la noticia, allí aparece vigorosamente resucitado el muchas veces muerto, allí está el hombre, el guerrillero heroico, desempeñándose como sólo él sabe hacerlo, pecho y rodilla en tierra, oteando el horizonte, fusil en mano. Ya no más mullidas alfombras ministeriales, no más timbres eléctricos, honores de rigor para el compañero ministro, por su espontánea voluntad voló a buscar la vida difícil, el peligro inminente.

Conocido ya su paradero, de inmediato, se arroja sobre él, no podía ser de otro modo, todo el peso de la jauría internacional, los perros de presa del mundo se congregan alrededor del león acorralado, los mastines de dientes más largos, los más inescrupulosos sabuesos ladran al unísono, frenéticos de oler en el aire tibio la sangre pura y sin mancha, pero el acosado no retrocede un ápice y gatillando el último disparo que le queda, afronta su destino, cual una inconmovible estatua de la dignidad.

Cayó luchando, como un héroe antiguo, siempre de frente, sin volver en ningún momento la cabeza, con vida aún, herido y desangrándose es arrastrado irreverentemente por los desfiladeros, sus perseguidores temerosos de la increíble magia de su poder, para rematarlo sin sobresalto, se emborrachan hasta la inconsciencia, ya en ese estado de bestias humanas le asesinan cobardemente, a quemarropa, qué destino el suyo, un héroe de su talla y de su temple, un gigante para todos los tiempos, no merecía tan despreciables contendores, tan bajos, tan miserables, tan cobardes…

Juvencio Valle

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Rédigé par caroleone

Publié dans #Au coeur du Che

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