Kurdistan : Viyan Hêvî, médecin et guérillera

Publié le 18 Mai 2020


Par ANF Publié le 17 mai 2020
 

Viyan Hêvî est médecin dans les zones de guérilla du sud du Kurdistan :

"Notre fatigue disparaît quand nous voyons nos compagnons sourire. Nous aimons travailler et nous battre dans la vie de la guérilla.

Viyan Hêvî a rejoint la guérilla en 2015. Dans sa vie avec les guérillas, elle est médecin et combattante. Tout en soignant physiquement les blessés et les malades, elle tente également de soulager les blessures psychologiques laissées par les blessures, par le biais de la conversation.

Lorsqu'elle a été décidé de la manière dont elle a rejoint la guérilla et a résolu les difficultés qu'elle rencontrait en tant que médecin dans la vie de la guérilla, Viyan déclare : "J'ai longtemps cherché une solution au sein du système et j'ai assumé de nombreuses tâches, mais mes initiatives n'ont pas trouvé de réponses positives. Je voulais me soulever. Quand j'ai rejoint la guérilla, je me suis rendue compte qu'il y avait très peu de médecins. Les conditions dans les montagnes et la situation de guerre font des blessés. Je voulais assumer cette tâche dans la guérilla pour soigner les blessures et sauver des vies. Mais ces difficultés renforcent encore notre attachement à notre travail. Lorsque nous traitons un camarade avec succès, nous sommes très heureux. Puis il retourne à son travail en bonne santé. C'est sacré pour nous.

La vie dans la nature a un effet positif sur la santé des combattants

Les gens peuvent profiter des montagnes du Kurdistan en toute saison. Toutes sortes d'herbes poussent ici. La vie dans la nature a un effet positif sur la santé des combattants.

Notre fatigue disparaît lorsque nous voyons les autres sourire

Viyan, qui est à la fois médecin et guérillera, souligne que "notre fatigue s'évapore lorsque nous voyons les autres sourire. Nous aimons travailler et nous battre dans la vie des guérillas. Nous aimons tout faire. C'est sur cette base que nous traitons nos camarades. Je suis peut-être médecin en ce moment, mais je suis aussi un guérillera et j'effectue aussi d'autres tâches. Pour réussir, il faut aimer ce que l'on fait.

Les jeunes doivent lutter consciemment contre le système, ils ne doivent pas tomber sous son influence. Ils doivent connaître le mouvement et les pensées d'Abdullah Öcalan.

Après nous avoir dit au revoir, Viyan fait sa valise de médecin, charge le fusil et se dirige vers une autre zone de guérilla pour aider ses compagnons.

traduction carolita d'un article paru sur Kaosenlared le 17 mai 2020

ANF

Rédigé par caroleone

Publié dans #Kurdistant, #Guérilla kurde, #Des femmes pas comme les autres

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