Adrian Scat, regards de Colombie

Publié le 13 Mai 2020

Une image vaut mille mots parait-il.

C'est à quoi je pense quand je regarde les magnifiques clichés d'Adrian sur les enfants indigènes de Colombie et les enfants afrocolombiens.

Savoir saisir une intensité dans le moment présent et la retransmettre avec toute sa pureté, c'est le travail d'un passionné mais aussi d'un vrai pro.

Il y a dans ses photos une histoire, la géographie, le passé retranscrit dans les gènes mais aussi les silences du quotidien que le regard d'un enfant par exemple ne retranscrit pas dans sa dureté car l'enfant est intensément présent.

Je regarde le dossier sur le peuple Emberá, tout ceci que je connais et que j'ai étudié, je le lis dans ces photos de ce peuple documenté mais pourtant sans le connaître. Comme une impression de boucle bouclée.

Et je me dis qu'Adrian, comme l'on fait auparavant des photographes de renom (Curtis par exemple avec les amérindiens du nord) permet grâce à son regard de fixer une culture, un témoignage, une sorte de devoir de mémoire qui restera accessible au-delà du temps.

On ne se rend pas vraiment compte de la teneur du témoignage, qu'il soit écrit ou en image. C'est une source qui avec l'accord des intéressés prend une importance nécessaire à l'histoire de l'humanité.

Adrian a permis à des enfants colombiens de mieux connaître la photographie à travers des ateliers dans des quartiers difficiles de Cordoba et de Medellin. Cette série-là nous présentant ces "oubliés de la Colombie" est un profond témoignage sur la réalité de ce pays.

De multiples voyages sont proposés comme la Vie des communes, Atrato la rivière des oubliés , les fêtes de San Pacho, street life , mais aussi des paysages et les Merveilles du Pacifique.

Bienvenue dans la Colombie au coeur.

Je vous invite à rendre visite au site d'Adrian et à lui confier, si vous le souhaitez vos impressions.

carolita

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