Kurdî (Kurde): A la recherche d’une langue interdite
Publié le 1 Avril 2020
« Qui peut dire que dérober sa langue à un peuple est moins violent que la guerre ? » Ray Gwyn Smith
De nos jours, la probabilité d’entendre un Kurde vous dire « Je suis kurde mais je ne parle pas le kurde. » est très élevé. En effet, depuis la division du Kurdistan au début du XXe siècle, les Etats occupants du Kurdistan ont voulu mettre fin à l’existence du peuple kurde en mettant en place des politiques de génocide linguistique car il était très difficile d’exterminer physiquement des millions d’individus, malgré les nombreux massacres perpétrés, comme à Dersim, Zilan, Halabja… Alors, ces Etats (Turquie, Iran, Irak*, Syrie) ont interdit sévèrement la pratique du kurde dès la deuxième moitiés du XXe siècle.
Les Kurdes ne peuvent recevoir un enseignement en langue kurde, ne peuvent faire leur défense devant la justice, etc. ni même prétendre qu’ils ont une langue qui s’appelle le kurde car la Turquie nie l’existence même de cette langue millénaire et la fait passer dans registres comme « langue X » (X comme pour dire « inconnue ») ! Retour sur un génocide linguistique à travers le regard d’une rescapée.
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Kurdî (Kurde): A la recherche d'une langue interdite - Kurdistan au féminin
" Qui peut dire que dérober sa langue à un peuple est moins violent que la guerre ? " Ray Gwyn Smith De nos jours, la probabilité d'entendre un Kurde vous dire " Je suis kurde mais je ne parle p...
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