Breve historia mapuche del concepto de igualdad (Brève histoire mapuche du concept d'égalité)

Publié le 6 Janvier 2020

Par Inconnu — http://www.memoriachilena.cl//temas/documento_detalle2.asp?id=MC0004280, Domaine public, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=8326417

Brève histoire mapuche du concept d'égalité

Un jour, le problème du bureau est venu
où les journaux volent, menaçants,
le Mapuche est perdu dans cette selva
ne sachant pas jusqu'où les choses peuvent aller.

L'enfant qui est né doit être noté,
le mari, avec elle, doit être noté,
celui qui quitte ce monde doit être noté,
celui qui perd le terrain est noté,

Depuis que le vin est arrivé, tout a changé,
cela n'est pas resté, jamais, bien noté,
celui qui est ivre et qui crie qu'il a été arnaqué
ils l'emmènent et l'enferment, vraiment.

Le Rehue commence déjà à être touché,
le vent ne chante plus la chanson bien-aimée.
De l'autre côté de la vallée, d'un côté à l'autre
les choses changent le nom habituel.

Les forêts alimentent des ailes,
où elles sont brûlées,
de ce mal, si grand,
il n'y a pas de notes.

Est arrivé aussi le problème, d'acheter, de vendre,
ils ont pris l'habitude, de vendre leur travail,
transpirant, en route, étant mal payés.

Chaque matin, les sont champs cédés
les vallées ont été clôturées, et non achetées.
L'animal indien est laid, il est sous-payé,
le blé indien est petit, il est méprisé.

Peu à peu, il a disparu, le Mapuche,
il est enfermé
et il a perdu, entièrement,
la foi dans les traités.

Finalement, le problème est arrivé, la loi et le tribunal,
pour lui il s'agit toujours, du bien traité,
mais pour toi, l'indien, tu es gravement accablé.

Il ne comprend pas le langage utilisé par la cour,
tout l'embrouille, toujours, lui l'avocat.

Dans la rage, il pleure, la poitrine désorientée,
pour tant d'injustice, nouvelle, qui lui est arrivée,
donc, il boit ce qu'il boit, il est en détresse.

Les choses empirent, de cette façon,
toute la terre se transforme en vin mauvais.

Parfois il veut mourir, dans le feu, noyé,
ses enfants connaîtront le Dieu qui est venu.

Apprenez bien ce que votre langue de loi a ordonné,
les enfants pleurent, pleurent, désespérés
le prêtre, eh bien, il enseigne, un peu en colère,
que devant Dieu, nous sommes tous bien égaux.

/Face au Mapuche, père, il n'y a pas d'égaux,
les hommes bons, comme ceux-là, ne sont jamais venus/ encore.

Tulio Mora Alarcón traduction carolita

Texte original
 

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