Cuando sales de tu casa (ou Cuando salen de sus casas) - Lorsque tu sors de chez toi (ou lorsqu'ils sortent de chez eux)

Publié le 5 Novembre 2019

Lorsque tu sors de chez toi (ou lorsqu'ils sortent de chez eux)

(Eduardo Yáñez) 


Version de Quilapayún :

Quand tu sors de chez toi avec tes quatre généraux
quand tu montes dans ta voiture, quand tu passes dans les rues
les regards des gens, se transforment et s'enflamment
les regards des gens s'énervent, s'endurcissent
et dans les poitrines des gens les mots sont troublés,
personne ne crie, personne ne parle, tout le monde se tait simplement.

Quand tu sors de chez toi avec tes quatre généraux
quand tu montes dans ta voiture, quand tu passes dans les rues
le regard des veuves, des jeunes chômeurs.
des parents sans leurs enfants, des enfants sans leurs parents,
tout le monde regarde ces quatre généraux passer,
tout le monde se tait, personne ne crie et personne ne parle.

Quand tu sors de chez toi avec tes quatre généraux
quand tu montes dans ta voiture, quand tu passes dans les rues
cet homme qui te regarde, enseignait dans une école,
cette jeune femme qui te regarde, travaillait comme infirmière ;
Ils regardent tous et dans leurs yeux il y a un poing brûlant,
il y a un cri, il y a un souvenir, il y a une armée cachée.

Version de Patricio Manns :

Quand ces quatre généraux quittent leur maison
quand ils montent dans leur voiture, quand ils traversent les rues
les regards des gens se transforment et s'enflamment,
les regards des gens s'énervent, s'endurcissent.
Et dans les poitrines de celui qui regarde, les mots sont troublés,
personne ne crie, personne ne parle, tout le monde se tait simplement.

Quand ces quatre généraux quittent leur maison
quand ils montent dans leur voiture, quand ils traversent les rues
les pupilles des veuves, des jeunes chômeurs,
de parents sans leurs enfants, des enfants sans leurs parents,
tout le monde regarde ces quatre généraux passer,
tout le monde se tait, personne ne crie et personne ne parle.

Cet homme qui les regarde enseignait dans une école
et la jeune femme qui les regardait travaillait comme infirmière
Ils regardent tous, et dans leurs yeux il y a un poing brûlant,
il y a un cri, il y a un souvenir, il y a une armée cachée
et un jour, quand ils quitteront leur maison, il devra les attendre
avec sa voiture et son ignorance de ces quatre généraux.

Traduction carolita

Paroles originales

 

Rédigé par caroleone

Publié dans #Nueva canción, #Chanson non crétinisante, #Chanson du monde, #Chili

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