Les infrastructures extrêmes se multiplient

Publié le 19 Juillet 2019

Nous vivons une ère dans laquelle les « infrastructures extrêmes » se multiplient. La construction de routes, de lignes de chemin de fer et d’autres infrastructures reliant les centres de production et d’extraction de ressources aux principales zones de consommation est liée à des formes de planification élitistes profondément antidémocratiques.

Nous vivons une ère dans laquelle les « infrastructures extrêmes » se multiplient.

Extrêmes pas seulement en raison de l’ampleur des infrastructures prévues : routes, voies ferrées, transferts entre bassins hydrographiques, ports, pipelines, zones industrielles, etc.

Extrêmes car ces infrastructures permettent une extraction encore plus extrême que par le passé, en ouvrant des gisements de pétrole et de minéraux dans des zones jusque-là considérées comme inexploitables.

Extrêmes parce qu’elles sont fondées sur une production encore plus extrême qui permet au capital de se déplacer là où la main-d’œuvre est la moins chère et la plus facilement exploitable.

Extrêmes parce qu’elles dépendent d’un type de financement encore plus extrême que les formes de financement précédentes et s’accompagnent, par exemple, de nouvelles classes d’actifs très risquées.

Et extrêmes parce qu’elle ne peuvent fonctionner que grâce à des politiques extrêmes, accompagnées de formes de planification élitistes profondément antidémocratiques.

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Rédigé par caroleone

Publié dans #PACHAMAMA, #pilleurs et pollueurs

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