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/image%2F0566266%2F20250325%2Fob_2f9919_panorama-playa-de-los-frailejones-pa.jpg "Cocomagnanville a été créé en hommage à Pierre Kerhervé, mon grand-père coco qui m'a permis de devenir l'adulte que je suis. Ce blog évolue au fil du temps, des connaissances et de la maturité de son auteure. Il est à présent presque essentiellement dédié aux peuples originaires de l’Abya Yala (les Amériques) et je me suis appliquée à documenter chaque peuple et culture qui la composent. A présent, les lecteurs qui le souhaitent pourront retrouver cette base de donnée sur un site que je leur ai dédié : Peuples autochtones d'Abya Yala.")
La Bolivie accueillera l'Institut ibéro-américain des langues autochtones
Publié le 4 Juillet 2019
La Bolivie, pays où les politiques de revitalisation des langues autochtones sont les plus avancées, accueillera l'Institut ibéro-américain des langues autochtones. Les pays d'Amérique latine devraient également soutenir la création de la Décennie internationale des langues autochtones entre 2021 et 2030. Au Pérou, la création de l'Institut Péruvien des Langues Autochtones (IPELI) est toujours en cours.
Par José Díaz
Servindi, le 3 juillet 2019 - Au niveau des politiques autochtones, le mois de juin dernier s'est terminé par une des nouvelles les plus encourageantes. Ceci après avoir confirmé la création de l'Institut Ibéro-Américain des Langues Indigènes (IILI) qui sera basé en Bolivie. Cette nouvelle a été annoncée lors de la réunion du Fonds pour le Développement des Peuples Ad'Amérique latine et des Caraïbes (FILAC) dans la ville bolivienne de Santa Cruz.
Au cours de l'Année des langues autochtones, selon les Nations Unies, plusieurs experts et autorités latino-américaines ont convenu de la nécessité de revitaliser les langues originaires du continent. La réunion a également signalé qu'en Amérique latine, il y a environ 500 langues autochtones, dont 25 % sont menacées d'extinction.
La décision de faire de la Bolivie le siège du futur IILI est due au fait que ce pays mène depuis 2006 les politiques de défense et de revendication des peuples autochtones, de leurs territoires et de leurs langues. En fait, le pays andin a la reconnaissance institutionnelle de 36 nationalités autochtones avec leurs langues respectives.
"Lorsqu'une langue autochtone meurt, malheureusement, les connaissances, la culture, les formes d'organisation, les formes de transition, les connaissances sur les semences, qui sont fondamentales pour les peuples autochtones, meurent. Freddy Mamani Machaca, chef de l'Unité de coordination pour la diplomatie des peuples autochtones de Bolivie, a déclaré aux Nations Unies : " En ce sens, nous travaillons dur pour conserver les langues autochtones à travers des plans, programmes et projets sur l'institutionnalisation de ces langues".
Contributions régionales
Parmi les questions à l'étude figure la nécessité de proclamer la Décennie internationale des langues autochtones entre 2021 et 2030. Nous espérons que cette initiative sera soutenue par les pays membres de l'IILI.
Au milieu de cette série de mouvements politiques internationaux, le Pérou a fourni à l'organisation toutes les informations sur l'auto-identification ethnique obtenues lors du recensement de 2017. Rappelons qu'au Pérou, à l'heure actuelle, 48 langues autochtones sont enregistrées et distribuées dans une population de plus de 4 millions d'habitants.
Au niveau national, la création de l'Institut Péruvien des Langues Indigènes (IPELI), institution chargée de promouvoir les politiques de défense et de revitalisation des langues autochtones péruviennes, est toujours en cours. Pour l'instant, la création de cette institution est en discussion au Parlement, où l'avis initial a déjà été approuvé par la Commission Culture.
traduction carolita d'un article paru sur le site Servindi.org le 3 juillet 2019