Tlalocan de Tepantitla. La Grande Déesse de Teotihuacan
Publié le 19 Juin 2019
Par Thomas Aleto from Riverside, PA — Tepantitla Mural, CC BY 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=2781356
Entre 450 et 650 ap JC, les complexes résidentiels ont été consolidés dans la ville de Teotihuacan, où les secteurs de logement ont eu des temples et des adoratories entourant les cours ouvertes. A Tepantitla, tout près de la Pyramide du Soleil - au nord-est - se trouve le mur appelé Tlalocan ou le Paradis de Tláloc, demeure du Dieu masculin de la pluie.
Dans la partie inférieure -talud- des personnages mal habillés jouent et nagent à côté de parcelles cultivées autour d'une montagne qui émerge de l'eau, en même temps la figure d'une divinité en émerge -partie supérieure, tablero- entourée de ses offrandes et de plantes qui poussent dans l'eau, tandis que sur sa tête se dresse le grand arbre.
Palais de Tepantitla
La figure de la divinité a d'abord été interprétée comme le Dieu de la Pluie, et la scène de la partie inférieure comme le Tlalocan, qui a été décrite par Bernardino de Sahagún : "... Les âmes des morts, frappées par la foudre, noyées ou par une sorte de mort liée à l'eau, arrivèrent. C'était le Tlalocan un lieu de délices, de joie perpétuelle entre rivières et sources abondantes. Il y avait toutes sortes d'arbres fruitiers en production permanente ; il y avait une abondance de maïs, de haricots, de chia et toutes sortes de nourriture. Dans ce jardin de délices, les âmes passaient une existence de jeux et de repos sous les arbres en compagnie de joyeux camarades et de toutes sortes de délices à portée de main."
L'historien mexicain Justino Fernandez (1904-1972), dans "L'art mexicain", l'a décrit ainsi : "Une multitude de figurines humaines dessinées avec quelques lignes, mais expressives, se détachent en diverses couleurs sur un fond rouge foncé, parmi lesquelles des plantes à fleurs et des papillons. Les habitants de ce lieu paradisiaque ont une grande variété d'attitudes : ils dansent, chantent, chassent les papillons, jouent, se reposent, se baignent.... Avec la plus extrême simplicité, le peintre a su donner du naturel aux différentes fonctions du corps humain et en fonction de leurs attitudes et états d'esprit".
De nouvelles interprétations reconnaissent la déité comme une figure féminine, le professeur Zoltán Paulinyi dans La déesse de Tepantitla à Teotihuacan. Une nouvelle interprétation il conclut :
"La déité intensément débattue dans la peinture murale de Tepantitla, Teotihuacan, correspond probablement à une déesse aquatique. Bien que son identité féminine ait été remise en question, je crois qu'à la lumière des nouvelles preuves présentées ici, ce genre semble très probable. Apparemment, il s'agissait d'une divinité proche du Dieu de la Pluie, bien qu'il soit clair qu'elle est d'une importance mineure par rapport à celle-ci. Nous avons établi que dans la peinture murale de Tepantitla même, non seulement la déesse est appréciée, mais aussi l'emblème du Dieu de la pluie, dans un cadre que nous avons identifié comme la grotte de la plate-forme -montagne. D'après mes observations, la déesse et le Dieu de la Pluie jouent le rôle d'un arbre cosmique, semblable au Tlaloc des siècles plus tard. La déesse, malgré sa nature, appartient à l'univers aquatique, dans son rôle d'arbre cosmique elle incarne l'opposition interne feu-eau de ce dernier, et possède aussi des symboles du feu. Les quatre trompes en coquillage dans l'eau sous la plate-forme montagneuse de Tepantitla correspondent aux quatre directions de l'univers et positionnent le dieu-arbre cosmique au centre de l'univers. Sur la base des analogies étroites que nous avons pu établir entre l'iconographie de la déesse de Tepantitla et les résultats des offrandes fondatrices - enterrements dans la Pyramide de la Lune, il existe la possibilité que ceci aurait été le temple de notre déesse."
Etat actuel du mural (partie inférieure, talud)
sources
Imágenes Multiespectrales de los Murales de Tepantitla, en Teotihuacán,Jennifer Browder
La Diosa de Tepantitla en Teotihuacan. Una nueva interpretación, Zoltán Paulinyi
traduction carolita du site Pueblos originarios.com
Tlalocan de Tepantitla. Teotihuacan
Nuevas interpretaciones, reconocen a la deidad como una figura femenina, el profesor Zoltán Paulinyi en La Diosa de Tepantitla en Teotihuacan. Una nueva interpretación , concluye: " La intensamente
https://pueblosoriginarios.com/meso/valle/teotihuacan/tlalocan.html
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