Che Guevara

Publié le 15 Juin 2019

Che Guevara
Che Guevara

Che Guevara

Etrange : il marche
Une rose attachée à un soulier
Et une effilochure à son costume,
Une terrible effilochure qui s’allonge.

Trois heures.
Le Che au coin de la rue, son dernier regard,
Et le monde qui s’éclipse à chaque tournant.

Le tramway, tous les matins,
Peut l’emmener vers quelques lèvres.

Derrière la bruine,
Les êtres qui l’accompagnèrent enfant
Disent : Pourquoi ne nous rejoins-tu-pas ?

Son cœur parfois se fait musique,
Mais le froid alors le fige.

José Luis Quesada (Parce que je n’espère plus jamais revenir 1974)
Traduction de Claude Couffon

Che Guevara

Singular : él camina
Con una rosa atada e, el zapato
Y una hilacha en su traje ,
Una terrible hilacha que se alarga.

Las tres.
El Che en la esquina con su última mirada
Y el mundo que se escapa en cada vuelta.

El tranvía, cada mañana,
Pudo llevarlo hacia unos labios.

Detrás de la llovizna,
Los seres de la infancia
Dicen : por qué no vienes con nosotros ?

Su corazón a veces se hace música,
Pero el frío lo apaga.

José Luis Quesada (Porque no espero nunca más volver 1974)

Rédigé par caroleone

Publié dans #Au coeur du Che, #La poésie que j'aime

Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article